Le Touquet : Fasquelle (LR) met en garde contre le "danger" de voir la droite "disparaître"

Daniel Fasquelle, député LR du Pas-de-Calais et candidat à la présidence de son parti, a mis en garde contre le "danger" de voir la droite "disparaître", samedi lors du campus des jeunes Républicains de son département au Touquet.

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"Le secret espoir de M. Macron, c'est de nous faire disparaître" car il veut occuper "tout l'espace politique entre Mélenchon et Le Pen", a assuré M. Fasquelle, devant environ 300 personnes. "En sauvant la droite, c'est la démocratie que nous allons sauver" mais "les échecs de  Macron ne nous permettront pas de revenir au pouvoir. On ne va pas parier sur son échec comme on l'a fait avec Hollande. Pour sauver la droite, il faut de la clarté et il faut tout changer", il faut que "la droite accepte de se remettre en cause", a-t-il martelé.



La droite peut mourir de "mort brutale" si elle éclate en plusieurs blocs, ou de "mort lente, si on ne change rien sur le fond", tout en maintenant "une unité de façade", a-t-il insisté. S'il gagne l'élection à la présidence des Républicains, programmée lors d'un congrès les 10 et 17 décembre, M. Fasquelle s'engage à ne pas être candidat à la présidentielle de 2022.

En vue de cette échéance, il s'est également prononcé pour "une primaire fermée" car "plus jamais, des électeurs de gauche ne pourront voter pour une primaire de droite", a-t-il assuré, en allusion à la primaire pour celle de 2017, à laquelle environ 14% des électeurs étaient de gauche, selon les sondages.



D'autres acteurs pour la refondation


M. Fasquelle a indiqué à des journalistes avoir reçu samedi un SMS de Laurent Wauquiez, qui se s'est pas encore déclaré candidat au scrutin de décembre mais qui fait figure de favori. "Je sais l'esprit positif dans lequel tu le fais, je t'en remercie", lui a écrit le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Egalement candidate à la présidence de LR, Laurence Sailliet, proche de Xavier Bertrand, veut également "la refondation" du parti qui "ne doit pas se faire dans le huis-clos de la rue de Vaugirard" (où se situe le siège de LR à Paris XVe) mais dans nos fédérations".

Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France a de son côté affirmé "qu'on ne se prend pas deux baffes comme celles qu'on vient de se prendre (présidentielle et législatives) et faire comme si de rien n'était. On a besoin aujourd'hui de se mettre en question totalement". "Le problème de la droite, c'est qu'elle croit que le pouvoir lui appartient alors qu'il appartient aux Français. Mais quelle arrogance !", a-t-il ajouté. "L'énergie que j'ai, je vais continuer de l'envoyer à la tête de ma région", a-t-il dit, en vantant "la politique par la preuve". 

 

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