Ils ont été placés sous contrôle judiciaire. Ils devront pointer au commissariat ou à la police à chaque match du LOSC.
Les dix supporters du LOSC interpellés jeudi après l'envahissement de la pelouse du Stade Pierre Mauroy samedi soir face à Montpellier ont été remis en liberté et placés sous contrôle judiciaire, a-t-on appris auprès du parquet de Lille.
Ils avaient été placés en garde à vue tôt jeudi matin, vers 6 heures. Parmi eux, un ancien responsable des DVE et sa compagne.
Neuf d'entre eux sont poursuivis pour "l'entrée sur une aire de jeux d'une enceinte sportive portant atteinte à la sécurité des personnes et des biens" et une autre pour "provocation à la haine ou à la violence lors d'une manifestation sportive".
Obligation de pointer
Deux des supporters sont également poursuivis pour "des violences sans ITT" et une autre personne "pour des violences avec une ITT inférieure à 8 jours" souligne le parquet.
Une précision nouvelle, qui montre qu'une personne a bien été blessée lors de l'invasion de la pelouse. S'agit-il d'un stadier ?
Tous comparaîtront le 12 juin devant le tribunal correctionnel de Lille. En attendant, ils ont été placés sous contrôle judiciaire, sont interdits de stade et n'ont pas non plus le droit de paraître au camp d'entraînement du LOSC. Ils devront pointer au commissariat ou à la gendarmerie de leur domicile à chaque match du LOSC.
Le LOSC a porté plainte pour "violences aggravées" et "menaces de mort". Une première sanction est tombée jeudi soir contre le LOSC : la LFP a ordonné que le match contre Amiens se joue à huis-clos, le 1er.