Un pont et le rail qui passe dessus doivent être reconstruits près de Saint-Quentin, occassionant l'arrêt du train touristique du Vermandois pour l'été. Le chemin de fer est également utilisé par un sucrier qui y fait rouler des matières dangereuses.
Depuis 1922, des trains circulent sur le chemin de fer du Vermondois, au nord de Saint-Quentin. Ce n'est plus le cas depuis lundi 15 juin, à cause d'une interruption estivale pour travaux, pour la deuxième année consécutive.
Un pont sur un canal entre Sambre et l'Oise, perdu dans la végétation, doit être reconstruit. Les lieux sont difficilement accessibles pour les engins. Alors les travaux devraient durer deux mois et demi.
Reportage de Stanislas Madej et Laurent Pénichou. Intervenants : Eric Vantal, Directeur de la voirie départementale de l'Aisne ; Philippe Dupont, Président de l'association du chemin de fer du Vermandois.
Enjeu de sécurité sanitaire
Après le pont, la voie ferrée devra bien sûre être reconstruite, sous la surveillance de la SNCF, pour un maximum de sécurité. La ligne aura en effet un utilisateur relativement dangereux : le sucrier Tereos. Il transporte 70.000 tonnes d'éthanol chaque année sur cet axe ferroviaire (l'équivalent de 3.500 camions).
Le chemin de fer du vermandois attend aussi cette rénovation, même si le train touristique ne pourra pas rouler cet été. Un gros trou dans les recettes à prévoir, mais pour des lendemains heureux.