L'ancien conseiller général de l'Aisne Jérôme Lavrilleux fait partie des parlementaires concernés par l'enquête ouverte après des accusations du Front national sur d'éventuels emplois fictifs d'assistants au Parlement européen.
Conseiller général de l'Aisne de 2002 à 2014, et ex-directeur de campagne adjoint de Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2012, Jérôme Lavrilleux n'est désormais plus seulement visé par une enquête dans le cadre de l'affaire Bygmalion mais aussi pour l'affaire des emplois ficitifs d'attachés parlementaires qui touche une vingtaine d'élus de tous bords dont la ministre des Affaires européennes Marielle de Sarnez.Cette enquête a été ouverte par le parquet de Paris le 22 mars à la suite du signalement d'une eurodéputée FN, dénonçant des emplois fictifs parmi des collaborateurs de députés européens d'autres partis.
Aujourd'hui député européen sans étiquette, Jérôme Lavrilleux se défend dans le Parisien : "Tout est en règle avec le Parlement Européen, rien n’empêche un attaché parlementaire d’être élu", déclare-t-il, ajoutant qu'il pense à porter plainte contre l’élue FN à l’origine du signalement au parquet de Paris.