Le Picard Bastien Millot, cofondateur de Bygmalion, est à nouveau libre ce vendredi 12 décembre, après avoir été placé quelques heures en garde à vue, dans le cadre de l'enquête pour favoritisme à Menton (Alpes-Maritimes).
Bastien Millot, saint-quentinois, ancien élu UMP à la mairie de Beauvais et au conseil régional de Picardie, aujourd'hui conseiller municipal à à Séry-les-Mézières (Aisne), a été placé en garde à vue, vendredi 12 décembre, dans le cadre de l'enquête pour favoritisme dans l'attribution d'un marché public à Menton (Alpes-Maritimes). Après quelques heures d'audition, il est ressorti libre.
Le député-maire UMP de Menton Jean-Claude Guibal a également été entendu dans le cadre de cette enquête, selon une source policière. En sa qualité de député, il avait été convoqué en audition libre.
Jeudi, deux autres protagonistes du dossier avaient déjà été entendus par les enquêteurs durant quelques heures jeudi : l'ex-vice-président de l'UMP Guillaume Peltier et le patron de Bygmalion Guy Alvès. A leur sortie de garde à vue, dans l'après-midi de jeudi, aucune charge n'avait été retenue contre les deux hommes.
Quelle est cette affaire ?
Une plainte pour délit de favoritisme et prise illégale d'intérêts avait été déposée le 18 décembre 2012 après la décision du député-maire UMP de Menton, Jean-Claude Guibal, de commander un "audit de communication accompagné de recommandations stratégiques" à Bygmalion et de demander une "évaluation", un "accompagnement" et un "suivi des politiques publiques municipales" à Com1+, une société spécialisée dans le conseil en relations publiques et la communication fondée par Guillaume Peltier.
Via un communiqué diffusé jeudi, M. Guibal s'était dit "serein" quant à l'enquête en cours, se contentant de souligner qu'il n'avait "pas de commentaire à faire, sinon que les enquêteurs font leur travail. Et qu'ils ont à le faire, une fois encore, à la suite d'une plainte déposée par les mêmes opposants politiques, élus PS de notre ville".