Une expertise psychiatrique conclut qu'au moment des faits, Lewis Peschet ne présentait pas d'abolition totale du discernement mais seulement une altération.
Le jeune homme, aujourd'hui en détention à Laon, est donc jugé responsable, en tout cas en partie, des ses actes.
Il sera renvoyé devant la cour d'assises et un procès se tiendra probablement en 2014.
L'expertise psychiatrique convient à toutes les parties: l'avocat de Lewis Peschet affirme que son client a toujours voulu s'expliquer et n'a jamais cherché à fuir la justice.
Quant à la famille de Sonia, elle attendait cette décision et se satisfait de la tenue d'un procès.
Lewis Peschet avait été interné après son interpellation: il avait avoué avoir tué Sonia, 17 ans en avril 2012 et avoir ensuite caché son corps dans un sous-bois situé au bout d'un chemin de terre qui longe l'enceinte de l'Abbaye Saint-Vincent de Laon.
La lycéenne a été tuée par arme blanche, de multiples coups de couteaux ayant été dénombrés sur son corps. Elle n'avait cependant subi aucune violence sexuelle.
Animé de pulsions morbides, Lewis Peschet avait déclaré avoir prémédité depuis longtemps son geste: fasciné par la mort, il nourrissait depuis plusieurs mois le projet de tuer quelqu'un. Il a tué Sonia jeudi soir parce qu'il trouvait la victime et le moment opportuns.