130 salariés de l'usine d'acier qui siégeait à Beautor, dans l'Aisne, se sont rendus ce matin au tribunal de Laon pour entamer leur combat contre leur ancien employeur. Mais l'audience a été reportée au 20 avril.
Il n'y a pas eu de conciliation ce matin devant les représentants de l'entreprise NLMK. Les 130 salariés n'ont pu être reçus, l'audience a été renvoyée au 20 avril. Ils seront reçus au Théâtre de Laon.
Puisqu'aucun reclassement n'est possible, ils demandent des indemnités financières équivalant à 24 à 48 mois de salaire. Ils estiment que l'accord passé lors de leur licenciement il y a 8 mois est insuffisant. Car pour la plupart, ces ex-salariés ont plus de 50 ans. Or ils n'ont rien obtenu pour une éventuellement requalification.
Certains affirment devoir déménager, quitter la région... Ils ne sont que 35 à avoir retrouvé un CDI. Les autres vivent aujourd'hui avec un sentiment d'incompréhension face aux déclarations de NLMK qui déclare être le leader de la sidérurgie en Europe.