Après cinquante ans de quotas sucriers, le 1er octobre 2017, Les betteraviers français devront s’adapter à un marché libéralisé, concurrentiel et volatil.
Mis en place dans les années 60, le système de quotas dans la culture de la betterave sucrière prendra fin en septembre 2017. Si dans les faits, c’est déjà une réalité pour beaucoup, cette échéance inquiète certains producteurs européens, qui craignent une plus forte volatilité des prix et un regain de la concurrence. Menace pour les uns, la fin des quotas de production est vue pour d’autres comme une opportunité de développer les surfaces dédiées à la betteraves.
Comment garantir une rémunération pérenne aux planteurs car une fois le marché libéralisé les prix risquent de s'effondrer. Mais pour le moment on garantit aux agriculteurs un prix de vente minimun de 25 euros la tonne de betterave. Pour le moment est à la négociation. Si fabricants et producteurs tombent d'accord, les surfaces dédiées à la betterave augmenteront de 20 % environ.
La région Nord Pas-de-Calais Picardie est la première région betteravière de France, avec près de 200 000 hectares cultivés.