L'équipe de volley de Beauvais affronte Tours ce samedi 21 mars à Paris en finale de la Coupe de France. Quatre raisons de croire qu'ils peuvent encore battre les Tourangeaux, favoris.
Aucun doute que le BOUC Volley donnera le maximum ce samedi 21 mars pour décrocher la Coupe de France face à Tours. Le coup d'envoi sera donné à 20h45 à la salle Coubertin à Paris.
Ils ne se laissent pas intimider
Le mastodonte Tours a remporté 8 victoires en 10 finales de Coupe de France. Mais le BOUC Volley a déjà fait face à d'autres équipes de taille comme le 24 février dernier. L'équipe, alors 9e au classement de Ligue A, s'est imposée à domicile 3 sets à 1 face à Paris, 2e au classement. Aujourd'hui, à la 25e journée du championnat, Beauvais détient 16 victoires au compteur et est remonté à la troisième place. Tours (15 victoires) est cinquième, à trois points d'écart.
Un reportage d'Emilie e Montcho, Aurélien Barège et Fabienne Labigne. Intervenants : Ondrej Hudecek, attaquant - réceptionneur du BOUC Volley; Giampaolo Medei, entraîneur du BOUC Volley; Steve Peironet, libéro du BOUC Volley.
Ils ont déjà remporté le titre
Avec six victoires consécutives en championnat, les joueurs de Beauvais sont assurés d'être qualifiés pour les play-offs. Ils sont donc sur une bonne lancée. Et même si Tours était champion de France et vainqueur du titre l'année dernière, le BOUC Volley a déjà remporté la Coupe en 2008. "On va tout lâcher, on n'a rien à perdre", explique Ondrej Hudecek, attaquant et réceptionneur.
Ils l'ont fait en 2008! 7 ans après le BOUC Volley est à un match de remporter la Coupe de France! Allez #Beauvais! pic.twitter.com/aOwfXnJhKf
— Visiter Beauvais ✏ (@visiterbeauvais) 20 Mars 2015
Ils peuvent compter sur leurs supporters
Dix bus ont été affrétés par le club. En tout, près de 850 Beauvaisiens devraient venir soutenir le BOUC à la salle Coubertin à Paris.
Ils ont envie d'en découdre
Pour le club de l'Oise, cette victoire serait une belle récompense après la sanction de sept points qu'il a reçue de la fédération française de Volley-Ball en début d'année à cause de ses dettes. "Avec sept points en moins, on n'a pas lâché, on a continué à se battre", témoigne Steve Peironet, libéro du BOUC Volley.