Jérôme Fernandez à nouveau devant la justice pour tentative d'assassinat envers une ex-compagne

Jérôme Fernandez est jugé à partir de ce lundi 2 mars à Nantes pour tentative d'assassinat envers sa compagne, qui voulait le quitter fin 2011 à La Baule (Loire-Atlantique). Retour sur la personnalité de cet homme, déjà condamné pour les mêmes faits dans l'Oise en 2012.

En novembre 2012, Jérôme Fernandez avait été reconnu coupable de tentative d'assassinat envers son ex-compagne et condamné par les assises de l'Oise à 20 ans de réclusion criminelle. En mai 2009, il lui avait asséné quatre coups de couteau dans son lit d'hôpital alors qu'elle était soignée après qu'il l'ait déjà agressée. 

Un reportage de Didier Cagny et Fabien Desgardins.

A l'époque, son avocat mettait en cause les stéroïdes anabolisants qu'il consommait en grande quantité. Il était alors champion de culturisme. "Un expert est venu expliquer qu'il y avait une possibilité que les stéroïdes anabolisants aient pu entraîner une hyper agressivité", défendait Stéphane Diboundje. 

Un reportage de Yannick Le Gall, Clément Saudemont et Nicolas Duchet. Avec Me Stéphane Diboundje et Me Hubert Delarue.

Cette version serait aujourd'hui difficile à défendre. Depuis ce matin, Jérôme Fernandez est a nouveau jugé par la cour d'assises de Nantes pour tentative d'assassinat. Fin 2011, il aurait voulu faire exploser la maison d'une autre de ses anciennes compagnes, installée à la Baule, et qui venait, elle aussi, de le quitter. L'accusé, âgé de 35 ans, l'avait rencontrée en mars 2011, alors qu'il était en détention provisoire à la maison d'arrêt d'Amiens. Onze témoins et six experts sont attendus lors de ce nouveau procès.

##fr3r_https_disabled##

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité