Caroline Cayeux, maire de Beauvais, a annoncé en fin de journée sur son comtpe Twitter qu'elle choisissait sa ville plutôt que son mandat de sénatrice.
Loi sur le non-cumul des mandats oblige, Caroline Cayeux, comme bien d'autres, a dû faire un choix. Et c'est son rôle de maire de Beauvais qu'elle choisit plutôt que son mandat de sénateur. Elle l'a annoncé sur son compte Twitter en fin d'après-midi :
Tweets by carolinecayeux
À 69 ans et mère de trois enfants, Caroline Cayeux est descendante de la famille Fournier, des laboratoires pharmaceutiques Fournier. Selon le site Eterritoire.fr elle fait partie du top 3 des maires les plus connectés avec 22 690 tweets et 4500 followers et 2ème des sénateurs les plus actifs sur Twitter.
Titulaire d’un DESS de droit international privé et d’une licence d’Anglais, Caroline Cayeux a mené une double carrière d’enseignante en droit et en anglais et de responsable de la communication dans un cabinet conseil de la région parisienne. Elle a également été responsable de formation et directrice d’un institut de Marketing et Communication. Elle est toujours administrateur de la Compagnie financière privée (COFIP) et de Didot-Bottin. En avril 2009, elle reçoit le prix de la tolérance, remise par la Licra.
Elle réside dans le petit village de Blincourt (50 habitants), où elle a été conseillère municipale. Son mari est agriculteur et trésorier de la Fédération des chasseurs de l’Oise.
Côté politique, Caroline Cayeux fut chargée de mission au cabinet d’Yvon Bourges (Secrétaire d’Etat aux affaires étrangères puis ministre de la défense) de 1969 à 1973.
Ancienne secrétaire RPR de la 7ème circonscription de l’Oise ( Clermont – Creil), elle est responsable de plusieurs campagnes électorales dans le département de l’Oise depuis 1984.
Au lendemain de l’exclusion du RPR Jean François Mancel, en avril 1998, Philippe Séguin la nomme chargée de mission départementale dans l’Oise. Elle devient secrétaire
départementale du RPR de l’Oise après les élections internes de juin 1998, puis déléguée nationale auprès du secrétaire national, chargé des fédérations.
En 2012, elle soutient François Fillon lors de la campagne pour la présidence de l'UMP, et s'oppose directement à Jean-François Copé, alors secrétaire général de l'UMP et également candidat. Membre du comité stratégique et de la cellule communication du candiat Fillon, elle devient en septembre 2012 une des porte-parole nationale. Elle estime dans une interview accordée à l'Observatoire de Beauvais qu'il "représente le gaullisme social (qu'elle a) connu avec Philippe Séguin".