Selon Louis Perry, un retraité de Compiègne, sa mère Solange, âgée de 101 ans et décédée mi-mai, était traitée avec l'un des lots de Furosémide incriminés.
La vieille dame est décédée mi-mai à l'âge de 101 ans: depuis quelques jours, elle était sous Furosémide, le générique du lasilix fabriqué par les laboratoire Téva et actuellement mis en cause.
En effet, une erreur de conditionnement du diurétique Furosémide serait à l'origine du remplacement des comprimés par un somnifère.
Louis Perry, son fils, retraité, a été alerté par le décès d'un homme de 91 ans à Marseille: selon lui, le pharmacien aurait confirmé que sa mère a bien pris des comprimés venant d'un des lots incriminés, les lots 175 et 176.
Au lendemain de la révélation des faits, la pharmacie précise que si elle détient bien des lots de Furosémide Teva incriminés, elle n'est cependant pas en mesure d'affirmer que c'est l'un de ces lots qui a été délivré à la patiente décédée.
Il aurait déposé un dossier auprès du service de pharmaco-vigilance du laboratoire Téva. Le laboratoire confirme qu'un dossier a bien été déposé et se renseigne actuellement sur la provenance du lot délivré à la patiente.
Selon le fils de la défunte, l'inversion entre le diurétique et un somnifère aurait accéléré la mort de sa mère.
Les diurétiques, tel le Furosémide du laboratoire Teva, sont en général prescrits dans des cas d'hypertension artérielle et d'oedèmes d'origine cardiaque rénale ou hépatique, l'arrêt brutal du traitement présentant plusieurs risques.