Depuis 3 ans, 103 anciens salariés de l'usine BASF de Breuil-le-Sec dans l'Oise se battent pour que soit reconnu un préjudice d'anxiété lié à l'amiante. En première instance, les Prud'hommes de Beauvais leur avait accordé des indemnités qui viennent d'être confirmées en appel.
C'est leur ancien employeur qui avait fait appel du jugement en première instance des Prud'hommes de Beauvais. En août 2014, les juges avaient en effet reconnu à 103 ex-salariés de l'usine BASF de Breuil-le-Sec dans l'Oise le préjudice d'anxiété lié à l'amiante.
BASF avait été condamné à verser à chacun 8.000€ d'indemnités.
Le 4 octobre dernier, après plus de 3 ans d'acharnement de l'ADVACC, l'Association de Défense des Victimes de l'Amiante de la Chimie du Clermontois, la cour d'appel d'Amiens des prud'hommes a confirmé la responsabilité de BASF dans l'exposition de ses salariés à de l'amiante. Le montant des indemnités défini en première instance est lui aussi confirmé.