C'est peut-être la fin d'une bataille juridique qui aura duré des années. Près de 130 ex-salariés de l'usine BASF de Breuil-le-Sec, dans l'Oise étaient entendus devant la cour d'appel d'Amiens ce matin pour faire reconnaître le préjudice d'anxiété lié à l'amiante.
C'est probablement la dernière fois qu'ils quittent la salle d'audience. Près de 130 ex-salariés de l'usine BASF réclament la reconnaissance du préjudice d'anxiété lié à l'amiante.
Bientôt la fin d'une longue bataille juridique
Au coeur des débats, une question se pose : ce préjudice, doit-il être systématique ? Manutentionnaire ou agent administratif, tous n'ont pas été exposés de la même manière.Leur avocate est malgré tout confiante, la jurisprudence va depuis quelques années dans le sens des victimes.
Ils devront encore s'armer de patience pour en savoir plus sur leur avenir. La cour d'appel d'Amiens rendra sa décision le 4 octobre prochain.
reportage de Pauline Lavoix, Julien Guéry et Nicolas Duchet avec Charles Debock, ex-salarié de BASF ; Christian Léonard, ex-salarié de BASF ; Vincent Jarrige, avocat de BASF ; Alain Mahieux, ex-salarié de BASF ; Barbara Vrillac
Avocate des ex-salariés de BASF