Eric Woerth a accordé à France 3 Picardie une interview de 7 minutes - à découvrir en intégralité dans cet article - après avoir été blanchi par la Cour de justice de la République dans l'affaire de l'hippodrome de Compiègne.
L'ex-ministre du Budget Eric Woerth a exprimé un "énorme soulagement" vendredi au lendemain de l'annonce de son non-lieu pour la vente contestée de l'hippodrome de Compiègne, demandant "des excuses" de la part de ceux qui avaient déposé plainte.
"C'est un énorme soulagement. La Justice me rend justice, après quatre ans d'une instruction menée par des magistrats de la Cour de justice extrêmement détaillée et à la hauteur de la gravité des accusations qui ont été proférées à mon encontre", a-t-il déclaré vendredi.
Dès hier soir, le député-maire de Chantilly avait accordé sa première interview à France 3 Picardie. "Vous êtes condamnés par les médias, bien avant que la justice ne tranche, et c'est très difficile à vivre", avait-il confié.
Interrogé sur les noms des personnes qui ont déposé plainte, l'ancien ministre cite Corinne Lepage, "pour d'obscures raisons", et un député PS dont il ne donne pas le nom. "En parallèle, les socialistes Henri Emmanuelli, Jean Glavany et cinq autres députés amis avaient saisi le tribunal de grande instance de Paris", a-t-il.
C'est une cabale politique. Des personnes comme Corinne Lepage ou Laurence Rossignol ont tout fait contre moi de façon ignoble.
"C'était une volonté méthodique de me détruire. J'espère qu'ils sauront s'excuser", a-t-il poursuivi, ajoutant : "On reçoit des torrents de boue. On est immédiatement condamné médiatiquement et politiquement. C'est ce que j'ai vécu pendant quatre ans.
La présomption d'innocence n'existe plus et je pense que la gauche en est largement responsable. Le mal qui est fait n'est jamais totalement réparé. Alors des excuses, c'est bien le minimum. Je veux croire qu'ils auront cette élégance".
Eric Woerth assure néanmoins n'avoir "aucun esprit de revanche".