L'enquête sur l'incendie mortel à Andeville (Oise) samedi 17 janvier privilégie la piste du drame familial depuis que l'autopsie a révélé que la femme décédée dans la maison a été tuée par arme à feu.
L'enquête avance après l'incendie dans un pavillon à Andeville (Oise) où trois corps calcinés ont été retrouvés, samedi 17 janvier. Lundi après-midi, c'est la piste du drame familial qui se profilait.
Un enfant handicapé
Un couple et leur fils vivaient dans ce pavillon. Tout porte à croire qu'ils sont les victimes, même si à ce stade seul l'ADN de la mère et épouse a pu être prélevé.
Martine Merien, 52 ans et employée chez Faurecia à Méru (Oise), vivait avec Bruno Grégoire, un retraité d'EDF âgé de 57 ans, et leur fils Adrien, 27 ans. Ce dernier travaillait dans un centre depuis qu'un accident l'avait rendu handicapé.
"Le père était à bout psychologiquement", confie le vice-procureur de Beauvais, Luc Pèlerin.
Tuée par arme à feu
Dans les décombres après l'incendie, une arme à feu a été découverte. Elle a été extraite par les enquêteurs dans "un carton de 140 cm", confie une source proche de l'enquête, donnant ainsi un indice sur le type d'arme concerné. Enfin, selon l'autopsie de son corps, Martine Merien aurait été tuée par balle, et non par l'incendie...
"Les éléments de l’enquête donnent à penser qu’il s’agit peut-être d’un drame familial", admet le vice-procureur. Il précise l'hypothèse sur laquelle travaillent principalement les enquêteurs : "Il y a la possibilité que l’une des personnes, peut-être le père - mais je le dis sans caractère formel -, a peut-être commis l’irréparable, avant de retourner l’arme contre lui."