À 26 ans, Gaël Kakuta a déjà joué dans dix clubs à travers le monde. Prêté par une formation chinoise à l'ASC cette année, le milieu de terrain autrefois vu comme un espoir du football a jusque là rempli sa part du contrat.
Gaël Kakuta sait qu'il a encore "beaucoup à prouver". Après quatre matches sous les couleurs du SC Amiens, il honore les attentes placées en lui, pour le moment.
Si je suis en confiance, je peux réaliser de belles choses
Celui qui fut considéré comme l'un des grands espoirs du football s'est souvent montré décevant, même s'il honore pour l'heure les attentes placées en lui, à l'Amiens SC.
Dix clubs en dix ans
Prêté par le club chinois de Hebei Fortuna, le milieu offensif de 26 ans a enchaîné dix clubs depuis son départ du RC Lens pour Chelsea, en 2007.
"Je sais de quoi je suis capable et si je suis en confiance, je peux réaliser de belles choses" se défendait-il après une belle performance individuelle contre Angers malgré la défaite concédée à domicile (2-0).
Depuis, le footballeur passé par Séville, Arnhem ou encore le Lazio Rome a confirmé les promesses, notamment sur un somptueux coup-franc contre Nice (3-0) qui restera dans l'histoire du club comme le premier but amiénois en Ligue 1 puis, la semaine dernière, une frappe chirurgicale à Strasbourg (0-1).
"Pour gagner des matches, il faut du talent dans les trente derniers mètres. Gaël en a, mais s'il peut l'exprimer, c'est parce que le collectif fait le travail à côté de lui" assure l'entraîneur, Christophe Pelissier. "Il arrive dans un club familial où on lui montre peut-être un peu plus d'attention et il le rend sur le terrain."
C'est important de se sentir aimé
Celui qui a retrouvé le sourire, en même temps que la sélection de la République démocratique du Congo, loue les vertus de l'ASC. "Mes coéquipiers m'aident beaucoup, il y a énormément de solidarité entre nous et surtout on communique beaucoup. C'est ce qui fait notre force. C'est un club familial et j'avais sans doute besoin de ça à ce moment de ma carrière."
Discret, Gaël Kakuta semble effectivement fonctionner à l'affectif. "Je suis bien dans ma tête. Ici, on me donne la confiance dont j'ai besoin. C'est important de se sentir aimé", confie-t-il.
Vers un club européen ?
De quoi aiguiser l'appétit de grands clubs européens ? "J'ai à coeur de réaliser une bonne saison à Amiens. Après, on verra ce qui peut se passer car, oui c'est vrai, j'ambitionne toujours de rejoindre un gros club européen".