Le propriétaire de la maison où on été retrouvés dans la cour les restes d'un corps à Amiens, a reconnu avoir tué l'ancienne gérante d'un bar, disparue en 2013. Il a été mis en examen pour homicide volontaire et écroué ce 17 avril. Déjà condamné pour les mêmes faits, il avait été libéré en 2012.
Interpellé mercredi 15 avril, Jean-Paul Dancoisne a reconnu en garde à vue avoir tué Chantal Croiset, 57 ans, ancienne gérante du bar Le Walter à Amiens. Il a été mis en examen pour homicide volontaire et écroué ce vendredi 17 avril. Les restes d'un corps avait été retrouvés dans la cour de sa maison du quartier de Saint-Acheul à Amiens."Un coup de colère" à l'origine du meurtre
Selon le procureur de la République, l'homme de 51 ans aurait reconnu avoir agi "sur un coup de colère" mais on ignore pour l'instant exactement le lien qui l'unissait à la victime.
Chantal Croiset était portée disparue depuis juillet 2013. Les enquêteurs auraient retrouvé la trace du suspect grâce au portable de l'ancienne tenancière, qui a été rallumé il y a quelques jours. Au même moment, un appel à témoins était lancé par la police et le juge d'instruction.
L'homme avait déjà tué
Interview de Bernard Farret, procureur de la République à Amiens, réalisée par Matthieu Chouvellon.
Jean-Paul Dancoisne avait déjà été condamné pour homicide volontaire à 25 ans de réclusion criminelle. Après 17 années passées derrière les barreaux dans le Nord Pas-de-Calais, il avait été libéré en 2012. Depuis, il était suivi par un juge d'application des peines. D'après les psychiatres, il n'était pas atteint de maladie mentale. "Néanmoins, il n'était pas d'une totale stabilité", selon le procureur.
Après ses aveux et son placement en détention provisoire, la procédure pourrait aller vite. Les résultats de l'autopsie, ordonnée ce jeudi 16 avril, devraient être connus dans les prochains jours mais tout laisse penser qu'il s'agirait bien du corps de Chantal Croiset.