Whirlpool sélectionne l'offre de reprise de la société WN

Le groupe d'électroménager a annoncé qu'il retenait l'offre déposée par l'entrepreneur picard Nicolas Decayeux pour son site d'Amiens. 

Whirlpool et la société WN sont parvenus à un accord ce jeudi. Dans un communiqué le groupe précise que l'entente s'effectue sur "un projet de cadre général de l'opération, comprenant notamment la structure financière et l'organisation de la reprise, qui va faire l'objet d'une présentation aux instances représentatives du personnel."


Avec : Fréderick Chantrelle Délégué syndical CFDT; Archives : 26 avril 2017; Antonio Abrunhosa Délégué syndical CGT; Ludovic Creuse Délégué syndical CFE-CGC; un reportage de Anaïs Hanquet, Pierre-Guillaume Creignou et Nicolas Duchet


Depuis le mois dernier déjà, l'offre de Nicolas Decayeux, dont le groupe est leader européen de la fabrication de boîtes aux lettres, avait reçu l'assentiment des élus du comité d'entreprise et l'appui du président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand.



Le projet de WN pour le site de Whirlpool Amiens portera sur deux activités annexes. L'une prévoit la fabrication sur place et la commercialisation notamment de "casiers
intelligents réfrigérés"
, destinés à la distribution alimentaire et au secteur médical. L'autre consiste à créer un "incubateur industriel" pour de jeunes entreprises
dans des secteurs proches de l'équipement, de l'aménagement et du mobilier urbain. 

277 emplois seraient créés

Selon le communiqué du groupe Whrilpool, le projet de reprise devrait permettre "la création de 277 emplois sur le site d'Amiens." Aucun autre détail financier n'est mentionné.

"C'est une bonne nouvelle pour les salariés et le bassin de l'emploi", a commenté jeudi auprès de l'AFP Ludovic Creusé, délégué CFE-CGC de l'usine. "Le projet de reprise n'est pas encore finalisé mais cela ne devrait pas tarder, sans doute en septembre", a estimé le syndicaliste.

L'usine Whrilpool basée à Amiens doit fermer en juin 2018, suite à la délocalisation de la production à Lodz, en Pologne, pour des raisons de rentabilité. En jeu, la sauvegarde de l'emploi de 290 salariés, 250 intérimaires et une centaine de salariés du sous-traitant Prima, installé sur le même site. 
 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité