Les apiculteurs de la Somme sont inquiets pour la récolte du miel de printemps

À cause d'une météo catastrophique au printemps et en été, les abeilles n'ont pas pu butiner correctement dans certaines fleurs : le colza, les acacias, et les tilleuls. Du coup les prévisions de production de miel par ruche pourrait être décevante.      

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2016 est une année noire pour les apiculteurs. Selon l'Union nationale des apiculteurs de France (UNAF), la production sera moitié moins importante qu'en 2015. L'année dernière, les apiculteurs français avaient produit entre 17 000 et 18 000 tonnes de miel. Cette année, ce sera moins de 10 000 tonnes. Dans la somme les 300 apiculteurs ont subi eux aussi les conséquences du mauvais temps. Le printemps a été pluvieux et il a affaibli les récoltes en miel. "Même si pour l'instant, c'est au mois d'octobre qu'ils seront si la production est catastrophique pour cette année", explique Bernard Lamidel secrétaire générale de l'Union Syndicale des Apiculteurs Picards.    

"Les abeilles n'ont pas pu profiter des fleurs"

Les récoltes de cette année ont pris un peu de retard, pour certains apiculteurs elles sont encore en cours et pour d'autres elles se terminent. Les abeilles ont profité des températures estivales de juillet pour butiner dans les vallées la végétation sauvage. "Mais on ne sait pas quelles plantes les abbeilles ont bien pu butiner" , ajoute Bernard Lamidel. Pour le plateau la situation est plus catastrophique pour les ruchers.   

20 kg de réserve pour passer l'hiver 

Si les abeilles n'ont pas assez de réserve pour l'hiver, l'apiculteur est obligé de compléter avec un apport de sirop. "Malheureusement si on laisse faire la nature on n'aura plus d'abeilles en Picardie", explique Bernard Lamidel, "elles n'ont plus de site pour nidifier et 
malheureusement, le nombre des pollinisateurs régresse de plus en plus". 

Comment fait-on pour s'en sortir quand on est un professionnel ? 

Les producteurs qui vivent de leurs ruches, procèdent au déplacement de ces dernières vers d'autres régions en fonction des floraisons pour obtenir des récoltes plus régulières et plus abondantes. C'est ce qu’on appelle la transhumance.

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