C'est une première à l'Historial de Péronne, une exposition est entièrement consacrée à ceux qu'on a appelé "les gueules cassées" en 1921, après la Première Guerre Mondiale, et l'arrivée de la chirurgie faciale.
Cent ans après la Première Guerre mondiale, les portraits des Gueules cassées sont toujours aussi glaçants et difficilement soutenables. Ces hommes, grièvement blessés, ont laissé durant les combats, un œil, un nez ou même toute partie de leur visage. Des plaies béantes, symboles de la violence extrême du conflit.
Le commissaire de l'exposition est l'auteur de la première greffe de visage en 2005 le Professeur Bernard Devauchelle du CHU d'Amiens.
L'expression « gueules cassées » a été inventée par le colonel Picot, le premier président de l’Union des Blessés de la Face et de la Tête, Elle fait référence également à des hommes profondément marqués psychologiquement par le conflit, qui ne purent regagner complètement une vie civile ou qui ont été internés à vie, pour les cas les plus graves.