Le mouvement de contestation aura duré 12 jours. Depuis ce samedi 27 janvier, le personnel pénitentiaire de Sequedin et de Vendin-le-Vieil s'est remis au travail. A Sequedin, les visites des familles de détenus ont pu reprendre dans la matinée.
"Déjà qu'il y a un mur qui nous sépare, on a besoin d'être rassurés". C'est désormais chose faite. A la prison de Sequedin, les parloirs ont pu reprendre progressivement ce matin. L'Ufap-Unsa, syndicat majoritaire chez les gardiens, a accepté de signer l'accord présenté par la chancellerie vendredi 16 janvier, ce qui a permis un début de déblocage dans les prisons françaises ce week-end.De quoi faire sourire les familles des détenus, qui soulignent que les prisonniers "n'ont rien avoir avec ce mouvement de grève" mais en subissent les conséquences. Pour la plupart, ils étaient confinés dans leur cellule depuis le début de la contestation il y a 12 jours, comme vous pouvez le voir sur les images ci-dessous, tournées par nos équipes.
En revanche, si le travail pénitentiaire a bien repris à Vendin-le-Vieil, les visites n'ont pas encore été rouvertes.