Des rassemblements dans toute la Picardie en hommage à Samuel Paty, le professeur assassiné vendredi

Ce dimanche 18 octobre, plusieurs rassemblements étaient organisés en Picardie, comme dans toute la France, pour rendre hommage à Samuel Paty, le professeur d'histoire-géographie assassiné ce vendredi pour avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves.

Après la stupeur, le rassemblement. Vendredi 16 octobre, la France apprenait la sinistre nouvelle : Samuel Paty, professeur d'histoire-géographie dans un collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), a été assassiné. Décapité, parce qu'il avait montré des caricatures de Mahomet à ses élèves lors d'un cours sur la liberté d'expression. Dès le lendemain et tout le week-end, de nombreux rassemblements spontanés ont eu lieu dans plusieurs grandes villes de Picardie.

Ils étaient plus de 200, à Saint-Quentin, ce dimanche matin, aux alentours de 11h. Réunis sur la place de l'hôtel de ville pour témoigner de leur émoi et répondre à l'appel de plusieurs syndicats, dont le SNES et le SNUDI-FO.
 

 
Un peu plus tard, en début d'après-midi, ils étaient à peu près le même nombre, à Laon cette fois-ci, rassemblés sur la place des Droits de l'Homme. La veille, une cinquantaine de personnes s'étaient retrouvées devant l'inspection académique de l'Aisne afin de rendre hommage à Samuel Paty.
 
Du côté de l'Oise, le collectif Croyants unis pour la paix organisait un rassemblement ce dimanche à 15h30 au Jardin de la paix de Beauvais. Une soixantaine de personnes, membres de toutes communautés religieuses s'y sont rendues pour dire non à la haine, condamner toutes formes de terrorisme et rappeler leur engagement en faveur du dialogue interreligieux.
 

La veille, ils avaient été plusieurs centaines à manifester leur émotion sur la place Jeanne de Hachette et dénoncer "un acte fasciste".
  
Dans la Somme, une trentaine de personnes étaient rassemblées devant l'arbre de la laïcité, ce dimanche, tandis qu'à Amiens, près de 150 personnes avaient observé une minute de silence, samedi, place Gambetta. Des enseignants, pour la plupart, choqués. "Nous sommes tous potentiellement des cibles, témoignait un homme qui avait répondu à l'appel, parce que l'école de la République, c'est l'école qui prône la laïcité et des valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité et ce sont des choses qui sont intolérables pour le fanatisme religieux."
 

Plusieurs élus des Hauts-de-France, de tous bords politiques, ont condamné fermement cet attentat sur les réseaux sociaux, parmi lesquels François Ruffin, Xavier Bertrand ou encore Laurent Somon.
     
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