"Une rentrée presque normale" : Valérie Cabuil, rectrice de l'Académie de Lille, fait le point sur le retour en classe

Vélarie Cabuil, rectrice de l'Académie de Lille, était l'invitée du journal de France 3 Nord Pas-de-Calais ce mardi soir.

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Masques, reprise des contacts, élèves décrocheurs... La rentrée scolaire 2020 pose encore plus de   questions que d'habitude. Valérie Cabuil, rectrice de l'Académie de Lille a accepté de répondre aux questions de Virna Sacchi ce mardi soir dans le journal de France 3 Nord Pas-de-Calais. 

Le Premier ministre a parlé de rentrée presque normale, vous dites la même chose ?

Valerie Cabuil : "Une rentrée presque normale. Oui, je crois que j'ai dit ça presque toute la journée. Elle est normale dans le comportement des élèves, des professeurs mais il y a ce masque qui nous rappelle qu'on a le contexte sanitaire. Au bout du compte, ce n'est pas si compliqué à vivre que cela. Le travail a été fait en amont par les chefs d'établissement. Mais au bout du compte, pour les élèves, sauf ce masque qui est bien embêtant, ça doit être normal."

Pourtant les images sont quand même particulières...

Quand on voit tous ces élèves avec leurs masques, les parents avec leurs masques, on sait bien qu'on a ce contexte derrière mais ils sont tous dans leur classe. Ils ont leurs professeurs, ils reprennent leurs cours. C'est le plus important pour nous, qu'ils puissent reprendre le contact avec leurs professeurs, leur travail.

Autre sujet d'inquiétdue : les lacunes des élèves. Comment repérer les retards, rattraper les apprentissages ?

On a déjà des évalutaions nationales, CP, CE1, 6ème, seconde. Et les professeurs sont encouragés à faire des tests de positionnement. Et eux-mêmes, spontanément, essaient de savoir où en sont les uns et les autres. Ça c'est le diagnostic qui est particulièrement important cette année bien sûr, et ensuite l'accompagnement. On a encouragé les établissements à développer l'aide aux devoirs. D'habitude, on démarre plutôt en novembre, là on veut essayer de le faire le plus vite possible. 

Il y a suffisamment de personnel pour encadrder tout cela ?

On a mis en oeuvre des moyens supplémentaires, centrés sur ce premier trimestre, en tout cas pour commencer. Pour pouvoir dédoubler des classes et accompagner au mieux les élèves en difficulté. 

Qu'en sera-t-il de la marche à suivre en cas de suspicion ou de cas confirmés de Covid ?

Ce n'est pas l'Education nationale qui va décider du critère. C'est l'ARS, les autorités médicales qui savent ce qu'il faut faire et à quel moment. C'est un travail en collaboration avec la Préfecture, l'ARS et les mairies. Ce qui est important c'est d'être très rapide pour briser les chaînes de propagation du virus. L'idée c'est didentifier les cas contact de la personnes qui est contaminée pour pouvoir faire des tests sur ces cas contact et décider des mesures. La rapidité, c'est ce qui est le plus important. 
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