22 communes des Hauts-de-France ont été retenues dans le plan de revitalisation des centres-villes prévu par le gouvernement, baptisé "Action cœur de ville". En tout, une enveloppe de 5 milliards d'euros est prévue pour développer l'offre commerciale de 222 villes.
Voilà qui devrait donner un coup de pouce à certaines communes de la région. 22 villes des Hauts-de-France, pour être exacts. En tout, 222 villes de taille moyenne ont été retenues pour bénéficier du plan gouvernemental de revitalisation des centres-villes baptisé "Action coeur de ville", a indiqué mardi le gouvernement.
Lancé mi-décembre, le plan doit permettre de mobiliser plus de cinq milliards d'euros sur cinq ans pour ramener notamment des habitants et des commerces dans les coeurs de ville désertés. Y figurent notamment Douai, Lorient, Troyes, Colmar, Limoges, Mont-de-Marsan, Avignon ou Perpignan.
Réparties sur l'ensemble du territoire, elles devront engager "la phase de préparation" de leur projet de redynamisation au printemps 2018. Le plan du gouvernement a été élaboré en collaboration avec l'association "Villes de France", qui regroupe les villes moyennes, et les organismes publics partenaires.
22 villes dans la région
Le plan vise notamment à acquérir et réhabiliter des logements, améliorer leur performance énergétique, "développer une nouvelle offre commerciale en centre-ville et rééquilibrer les conditions d'implantation avec la périphérie", indique le ministère de la cohésion des territoires.
Voici la liste des 22 communes qui ont été retenues dans la région :
- Abbeville
- Arras
- Beauvais
- Béthune
- Boulogne-sur-Mer
- Calais
- Cambrai
- Château-Thierry
- Compiègne
- Creil
- Denain
- Douai
- Dunkerque
- Laon
- Lens
- Lievin
- Maubeuge
- Saint-Omer
- Saint-Quentin
- Soissons
- Valenciennes
- Senlis
Améliorer les conditions de vie
"Action coeurs de ville" entend également "accompagner les commerçants dans la transition numérique" et simplifier leurs démarches d'implantation en centre-ville. Les premières mesures visent "plus globalement à améliorer les conditions de vie des habitants et conforter le rôle de ces villes comme moteur de développement du territoire à une échelle régionale, en complément des métropoles".
Les villes moyennes, principalement de 30 à 50.000 habitants, concentrent 23% de la population et 26% de l'emploi, tout en étant confrontées à d'importantes difficultés sociales. Nombre d'entre elles comptent de nombreux locaux commerciaux vacants et voient leur centre se vider après 19h.
Sur les 5 milliards d'euros mobilisés, 1 milliard proviendra "de la Caisse des dépôts en fonds propres, 700.000 euros en prêts, 1,5 milliard d'euros d'Action Logement et 1,2 milliard d'euros de l'ANAH", l'Agence nationale de l'habitat.