Dégradation des chaussées, vitesse trop élevée, sécurité... Les griefs des riverains à l'encontre des betteraviers sont nombreux. Les choses commencent à bouger pour trouver des solutions.
Entre octobre et janvier chaque année les camions transportants les betteraves jusqu'à la sucrerie. Si les riverains à la gêne occasionnée parc ce va-et-vient incessant, ils sont dénoncent les excès de vitesse trop souvent constatés.
Depuis quelques années, les grands groupes se montrent également plus attentifs quant aux conséquences de ces allées et venues. Hier, par exemple, des maires étaient reçus par le groupe Téréos, à Origny-Sainte-Benoîte, pour le faire le point.
"On peut constater une forme d'incivilité sur la sécurité routière", nous raconte Pascal Cordier, maire LR de Fluquières. "Les semi-remorques de 35 tonnes traversent nos agglomérations en ne respectant pas tout à fait les limites de vitesse", poursuit l'élu.
Point positif, cette année le climat est au beau fixe, ce qui évite les dégâts sur la voirie et le risque d'accident.
Dans l'Aube, la gendarmerie a mis en place des points de contrôle dans une zone particulièrement accidentogène où les betteraviers circulent. Une pratique à exporter ?