Les gendarmes de la compagnie de Saint-Omer ont mené de vastes contrôles à la sortie des discothèques dans la nuit de samedi à dimanche. Parmi les surprises de l'opération, celle d'un père ivre mort qui avait confié le volant à son fils mineur, évidemment sans permis de conduire.
Des conducteurs ivres aux abords des discothèques, les gendarmes en contrôlent malheureusement régulièrement. Dans la nuit de samedi à dimanche, les 25 militaires mobilisés aux abords de trois boîtes de nuit du secteur de Saint-Omer (Planète Zodiac, La Pyramide et L’Inox) en ont coincés quelques uns, dans le cadre d'une vaste opération de contrôles et de prévention menée dans tout le département.
Le propriétaire du véhicule ivre mort à l'arrière
Mais le clou de la soirée revient assurément à une voiture arrêtée à la sortie de la Pyramide, à Serques, à 5h45 du matin. Comme le relate La Voix du Nord, les gendarmes ont pu découvrir à son bord le propriétaire du véhicule, allongé ivre mort à l'arrière.Il avait donc confié le volant à son fils ... mineur âgé de seulement 16 ans et donc non détenteur du permis de conduire. Heureusement, l'adolescent n'avait pas consommé d'alcool. Il est quand même bon pour une convocation devant le tribunal pour enfants et devra répondre de conduite sans permis et sans avoir atteint l’âge légal.
Le père, de son côté, devra lui aussi répondre de ses actes. Non pas pour alcoolémie, puisqu’il ne conduisait pas, mais pour avoir incité un mineur à commettre un délit et pour manquement à l’éducation de son fils.
Un conducteur interpellé avec 2,54 g d'alcool dans le sang
Parmi les autres "prises" de la soirée, un homme a été contrôlé avec 2,54 g d'alcool dans le sang, après avoir en plus tenté de s’enfuir en marche arrière tous feux éteints. Il a aussitôt été placé en cellule de dégrisement et hérite d'une garde à vue.Il risque deux ans d'emprisonnement, une peine doublée par sa situation de récidiviste puisqu'il avait déjà été condamné en 2011 pour conduite en état d'ivresse. "Il risque aussi l'annulation de son permis de conduire et la confiscation de son véhicule", nous a précisé Sophie Noël, substitut du procureur au tribunal de Saint-Omer. En cas de récidive, l'annulation du permis de conduire est quasiment automatique. De quoi réfléchir doublement avant de prendre le volant en état d'ivresse.