Voici les changements importants pour notre vie quotidienne qui vont prendre effet au 1er octobre 2018.
Hausse du salaire net
A partir de ce 1er octobre, les cotisations chômage des salariés du privé disparaissent. En contrepartie, il y aura une hausse de la CSG. Résultat net sur la fiche de paie : une petite hausse.
Cet engagement du président de la République permet un gain net de pouvoir d’achat équivalent à 1,45 % de salaire brut pour l’ensemble des salariés du privé, soit environ 266 euros pour un salaire de 1 500 euros brut par mois.
#BercyInfosEntreprises
— Ministère de l'Économie et des Finances (@Economie_Gouv) 20 septembre 2018
Après une première baisse au 1er janvier dernier, la cotisation salariale d’assurance #chômage sera entièrement supprimée au 1er octobre. Qu'est-ce que cela va changer sur les bulletins de paie de votre #entreprise ? https://t.co/9RTNPdqQAh pic.twitter.com/6JdzJUVq8a
Augmentation de la prime d'activité
Versée aux travailleurs aux revenus modestes, la prime d’activité est augmentée de 20 euros au 1er octobre. En moyenne, quelque 2,4 millions de foyers bénéficient de la prime d’activité chaque mois.
Entourloupe ? C’est la blague du vendredi ?! @libe fâché avec les chiffres. Heureusement, les Français savent compter.
— Benjamin Griveaux (@BGriveaux) 28 septembre 2018
La prime d’activité augmentera de :
✅20€ en octobre
✅20€ en 2019
✅20€ en 2020
✅20€ en 2021
➡️soit +80€ au niveau du SMIC.@agnesbuzyn @GDarmanin https://t.co/MqpquqyMjW
Selon le gouvernement, de nouvelles hausses sont promises pour les années 2019, 2020 et 2021 afin d’arriver progressivement à un pouvoir d’achat mensuel augmenté de 80 euros pour un salarié touchant le Smic.
Revalorisation du Smic
Les salariés rémunérés au Smic vont toucher 15 euros de plus dès le 1er octobre. Un effet de la revalorisation mécanique du dispositif et de l’exonération des cotisations salariales pour l’assurance chômage. Selon le ministère de l’Economie, le taux horaire net du Smic passera donc à 7,83 euros. Soit 1188 euros par mois.
Gardes d’enfant
Le plafond du complément libre choix du mode de garde (CMG) va être revalorisé à hauteur de 30 % dès ce 1er octobre. En clair, selon les ressources de votre famille et le nombre d’heures de garde, cette revalorisation pourra atteindre jusqu’à 250 euros par mois. Cette aide à la garde d'enfants est versée aux parents qui ont recours à un assistant maternel, une micro-crèche ou encore une garde à domicile (pour tout enfant de moins de six ans).
Prix du gaz
Les tarifs réglementés vont augmenter de 3,25% en moyenne en octobre, pour les particuliers. En pratique, les ménages utilisant le gaz pour se chauffer connaîtront la plus forte hausse (3,3%). Ceux qui s’en servent pour uniquement la cuisson subiront une hausse de 1% tandis que les foyers qui en font un double usage accuseront une hausse de 2% en moyenne. Il s'agit du 6e mois consécutif de hausse.
Dématérialisation des marchés publics
Avec la réforme du droit de la commande publique entrée en vigueur au 1er avril 2016 et conformément aux nouvelles règles européennes, a été fixé l’objectif d’une complète dématérialisation des procédures de passation de marchés publics d’ici le 1er octobre 2018. On y est.
En clair, les entreprises ou associations qui veulent obtenir un marché public (de plus de 25000 euros hors taxes) devront transmettre leur candidature par voie électronique. Et ils recevront l'accord ou non de la même façon.
Il est dorénavant beaucoup plus facile de répondre à un marché public en se rendant directement sur les plateformes en ligne des acheteurs https://t.co/WPW8uuzmW3 #marchéspublics pic.twitter.com/1E8AUryAeM
— Ministère de l'Économie et des Finances (@Economie_Gouv) 29 septembre 2018
Cigarettes : nouveaux prix à partir du 22 octobre
De nouveaux prix du tabac entreront en vigueur à partir du 22 octobre, avec de très légères hausses pour certaines références, selon un arrêté ministériel publié dimanche au journal officiel.Ces modifications n'affectent que peu le tarif moyen d'un paquet de 20 cigarettes, stable à 7,90 euros. Les prix moyens des autres conditionnements sont également stables, précisent le ministère de l'Action et des Comptes publics, ainsi que celui de la Santé dans un communiqué conjoint. Dans les faits, les hausses ne sont que de quelques centimes et n'affectent que très peu de références.