S'ils repèrent une anomalie (panne des bornes automatiques, ou des écrans d'affichage des trains, par exemple), ou une dégradation, il la signale à la SNCF par le biais d'une application smartphone nommée "Factéo".
Syndicats inquiets
Sud Rail, troisième syndicat de la SNCF, s'insurge devant cette nouvelle, pointant du doigt la suppression annoncée de 2 500 postes à la SNCF, et soulignant les "risques ferroviaires" auxquels les postiers ne sont pas formés.Du côté des syndicats de La Poste, la nouvelle ne semble pas encore être connue de tous. Mais Sud PTT a communiqué sur le sujet, s'étonnant d'apprendre la nouvelle par le biais des médias et non de la direction du groupe, et assurant que ce partenariat se fera "se fera au détriment de la qualité des services ferroviaires et postaux".
Une expérimentation très, très discrète
À la direction de la SNCF, "on ne confirme ni n'infirme cette information. Aucun commentaire ne sera fait." Et si celle de La Poste a confirmé l'information, elle n'est pas beaucoup plus bavarde. Pas question de communiquer à ce sujet avant la fin de l'expérimentation, après le premier trimestre 2019.Impossible même de connaître la liste des 19 gares concernées par l'expérimentation. D'après Sud Rail, au niveau national, 2 000 petites gares pourraient être concernées par ce dispositif.