Un appel à projets vient d'être lancé pour transformer l'ancienne usine de velours Cosserat à Amiens en nouveau quartier. Les candidats ont un mois pour postuler.
Qui veut s'installer à la friche Cosserat ? C'est la question posée par le groupe Réalités. La société vient de lancer un appel à projets pour la réhabilitation des anciennes manufactures.
L'usine Cosserat d'Amiens a produit des velours de qualité pendant deux siècles. Rachetée en 2004 par un industriel allemand qui la vide de son outil de production, elle cesse toute production en 2008 et ferme définitivement ses portes le 2 mars 2012. Endormies depuis dix ans, ces anciennes manufactures de velours cherchent donc désormais des occupants. Le nouveau quartier s'appellera La Tisserie. "C'est un clin d'œil au textile", explique Laura Rochereau, chargée de projets chez Réalités.
6 000 m² d'activités disponibles
Avec son appel à projets, l'agence Réalités, propriétaire du site depuis 2019, souhaite "permettre à des entrepreneurs, artisans et commerçants de créer ou de développer leur activité tout en participant à la renaissance de ce site." À l'intérieur, 400 habitations devraient voir le jour et près de 6 000 m² d'activités.
L'entreprise, spécialisée dans la transformation de friches, compte bien faire renaître cet ancien site industriel emblématique : "Le but, c'est que les Amiénois se réapproprient le lieu. Aujourd'hui, quand on arrive là-bas, malgré la friche on découvre des bâtiments magnifiques et il y a un écrin de verdure. Il faut l'exploiter."
Des avantages financiers
Pour attirer les candidats, la société met en place un "accompagnement". En effet, les lauréats bénéficieront, entre autres, "de locaux rénovés, aménagés et loués à des conditions avantageuses". Les loyers seront compris entre 50 et 80 euros hors taxes, hors charges, du mètre carré pendant la première année. "C'est 50 % moins cher que le prix du marché", relève Laura Rochereau.
Les candidatures sont à déposer jusqu'au 30 juin 2021 sur movinfactory.ulule.com. Le jury se réunira cet été. L'installation est, elle, prévue dès la fin d'année 2021.