À peine l'alerte canicule lancée, les premiers patients arrivent aux Urgences avec nausées et vomissements. Comment éviter de se retrouver à l'hôpital, les médecins prodiguent leurs conseils.
Aux Urgences du CHU d'Amiens, les premiers patients arrivent déjà, avec des nausées et des vomissements, alors que l'alerte canicule vient tout juste d'être lancée.
Ce sont les personnes souvent âgées qui sont les plus vulnérables. Elles vivent généralement seules et souffrent d'autres pathologies, les obligeant à prendre beaucoup de médicaments. La chaleur les rend alors plus vulnérables.
À leur arrivée, Sophie Decormeille, infirmière aux Urgences, pare au plus pressé : "On la perfuse. On va l'hydrater rapidement, On va lui donner un verre d'eau et lui faire sa prise de sang".
Mais la déshydratation nécessite parfois plusieurs jours d'hospitalisation et dans un service déjà saturé, la semaine caniculaire inquiète le personnel. "Ce qui nous inquiète, explique Bénédicte Douay, médecin, urgentiste, c'est d'avoir les capacités à pouvoir hospitaliser potentiellement plus de patients alors qu'on est dans des périodes où régulièrement, dans les hôpitaux, il y a des fermetures de lits".
Surtout pas d'exercice physique. Il faut vraiment essayer de ne pas trop bouger.
Au Samu, un médecin de garde rassure et conseille.
Il n'y a pas que les personnes âgées qui doivent faire attention. Sportifs, adultes exposés au soleil, jeunes enfants doivent boire au moins 1 litre et demi d'eau, même sans avoir la sensation de soif.