"En convalescence, mais pas morts pour autant" : à Dury, les Républicains de la Somme ont fait leur rentrée

Samedi 7 septembre à Dury, près d’Amiens, les Républicains de la Somme ont fait leur rentrée politique, en présence de deux des trois candidats à la présidence du parti. Au programme du jour, à six mois des municipales : rassembler les troupes, et les remotiver.
 

Les Républicains de la Somme se sont réunis samedi 7 septembre pour leur rentrée à Dury, dans un contexte "un peu particulier", comme le reconnaît leur président Pierre Savreux. Il y a d’abord eu la défaite cuisante aux élections européennes, une vraie "déroute", puis la démission de Laurent Wauquiez. Aujourd’hui le parti, qui a perdu près de la moitié de ses militants dans le département depuis la défaite de Nicolas Sarkozy en 2012, se cherche un nouveau chef de file.

Deux des trois candidats à la présidence des Républicains, Christian Jacob et Guillaume Larrivé, se sont arrêtés devant les militants samariens avant de filer au campus de rentrée des Jeunes Républicains au Touquet. Le troisième candidat, Julien Aubert, était quant à lui représenté par l’un de ses soutiens, le conseiller municipal amiénois Philippe Théveniaud. Et si les trois hommes se feront face le 12 octobre, jour de l’élection, le mot d’ordre n’est pas à l’affrontement mais bien à la réconciliation. "La première attente des militants c’est d’arrêter les divisions qui ont fait tant de mal à notre famille politique, constate Pierre Savreux. Ça a commencé avec la guerre Copé-Fillon, ça s’est poursuivi au moment de la primaire, on a besoin de tourner la page, l’heure doit être celle du rassemblement."
 

 

Les municipales en ligne de mire


La page doit d’autant plus être tournée qu’une autre élection est déjà dans toutes les têtes, celles des municipales de 2020. "Ce sera pour nous un test déterminant, et on l’aborde avec confiance", affirme le président des Républicains de la Somme. "Nous sommes peut-être un parti en convalescence, mais on n’est pas morts pour autant."

Même discours du côté d’Alain Gest. Après les erreurs et les déconvenues du passé, le président d’Amiens Métropole souhaite lui aussi se tourner vers l’avenir : "Tous les candidats font des réunions tous les jours, ils ont entre 150 et 400 personnes selon les lieux, pour un parti moribond ce n’est pas si mal. Nous avons beaucoup souffert de 2017, aujourd’hui il faut se reconstruire."

 
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