L'organisateur du Festival Gothic Dark Wave condamné à un an de prison avec sursis

Il lui est reproché d'avoir annoncé de nombreux groupes de rock gothiques qui finalement n’étaient pas venus à Tilloloy (Somme) les 19 et 20 août dernier. Les prestataires avaient porté plainte pour abus de confiance et impayés.

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Une vingtaine de groupe annoncés, des exposants au rendez-vous et finalement, une fréquentation bien en-deçà des espérances. La première et unique édition du festival Gothic Dark Wave qui s'était tenue l'été dernier au château de Tilloloy, dans la Somme, avait tourné au fiasco. Son organisateur, François-Xavier Legleye, a été condamné mercredi à Amiens à un an de prison avec sursis assorti d'une interdiction d'émettre des chèques, d'exercer une activité commerciale ou d'organiser des spectacles pendant cinq ans.
 
Le 19 et 20 juin dernier, le public était pour le moins clairsemé devant les scènes du festival. "Un bilan mitigé", atténuait alors François-Xavier Legleye, loin des 5.000 spectateurs annoncés. Certains groupes avait annulé leur déplacement faute d'acompte. Les exposants, tatoueurs et restaurateurs n'auront donc que très peu de clients, malgré le droit d'entré payé. Les facteurs de certains prestataires, elles, n'avaient pas été réglées. "La rentrée financière qu'il espérait grâce à ce festival n'ayant pas pu se faire comme il le souhaitait, M. Legleye s'est senti un peu à la dérive, affirme Maître Paul Soubeiga, son avocat. C'est la raison pour laquelle on en est là aujourd'hui. Mais, comme il l'a expliqué, il a 30 ans de métier devant lui."
 
Ces arguments n'ont pas convaincu. "Ça me rassure, parce que je me dis : "au moins, il ne fera plus de tort à personne"", réagit Rémy Ghys, prestataire événementiel technique. L'audience, reportée deux fois, s'est tenue en l'absence de le prévenu, absent pour raison médicale. L'homme était poursuivi pour vol, abus de confiance et contrefaçon de chèque après une plainte déposée par des prestataires et exposants, auxquels il faut ajouter trois parties civiles, dont la gendarmerie et son ex-compagne. Cette dernière déplore la perte de 15.000 euros ainsi qu'une interdiction bancaire pour des chèques qu'elle n'avait pas signé elle-même. Le tribunal lui a accordé 1000 euros de préjudice moral.
 

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