Dans un courrier adressé au président de la région des Hauts-de-France, le syndicat étudiant UNEF demande d’entreprendre la construction d’un restaurant universitaire à la Citadelle d’Amiens
Voilà plus d'un an que les étudiants se plaignent. Sur le campus de la Citadelle à Amiens, l’offre de restauration n’est pas satisfaisante, selon l'UNEF. Pour cette raison ils réclament la création d'un restaurant universitaire. Dans un courrier le syndicat étudiant interpelle Xavier Bertrand, le président de la région Hauts-de-France.
Manque de place
Actuellement le campus dispose d’une cafétéria de 260 places assises, pour environ 5 000 étudiants inscrits, ce qui ne couvre que 5% des besoins de l’université. À terme le site a même vocation à se développer et accueillir jusqu'à 8 000 élèves. Il y a donc urgence selon l'UNEF.
L’offre est par ailleurs jugée trop limitée : pizzas, paninis et sandwiches à des prix avoisinant les 3 à 5 euros.
Solutions palliatives
Ces dernières années l’UNEF a obtenu l'installation de micro-ondes pour faire face à la situation. Les étudiants ont donc pris l’habitude de manger quotidiennement des plats préparés chez eux.
Les autorités ont également proposé aux élèves de se rendre au restaurant universitaire de la Veillère pour la pause méridienne. L'UNEF estime que le temps de trajet ajouté au temps d’attente ne permet pas d’offrir les meilleures conditions aux étudiants de la Citadelle.
"Le vrai souci c’est qu'il y a beaucoup de queue aux micro-ondes. Chacun ramène sa propre nourriture. À terme ça nous coûte cher et on mange moins équilibré. L'avantage d’un restaurant universitaire c’est que les prix sont bloqués au niveau national"
Lucas BoutillierPrésident de l'UNEF Amiens Picardie
Le projet à la loupe
La Citadelle d’Amiens est un site de 18 hectares en plein centre-ville d’Amiens. La construction du campus devait s’échelonner en plusieurs phases, avec la construction notamment d'un restaurant universitaire. À ce stade, aucune échéance n'a été communiquée pour ce projet.
L’UNEF se mobilise pour faire accélérer le chantier. Une pétition a déjà recueilli 3 000 signatures (dont 1 500 en ligne). Dans un contexte de forte inflation, le syndicat espère des avancées concrètes.