La polyclinique de Picardie à Amiens va fermer ses portes du 29 juillet au 16 août le temps de faire des travaux au niveau du générateur électrique. Le directeur assure que l'impact sera moindre durant la période estivale où les patients sont habituellement peu nombreux.
C'est une fermeture qui s'avère nécessaire durant 15 jours. La polyclinique de Picardie située au sud d'Amiens va fermer ses portes du 29 juillet au 16 août afin que des travaux soient effectués au niveau de l'alimentation électrique.
"La polyclinique a eu 30 ans l'année dernière, le matériel électrique commence à vieillir et devient obsolète, détaille le directeur Didier Dufermont. On a entre autres des cellules EDF, qui, si elles viennent à disjoncter ne peuvent plus être réarmées. Ce qui conduirait la clinique à être sans électricité."
Le problème a été identifié il y a déjà plusieurs mois. Il a donc été décidé d'anticiper toute panne et d'effectuer les travaux. "Tout ce que l'on va changer cet été a été commandé fin 2021 compte tenu des délais d'approvisionnement. Donc si ça venait à sauter, on aurait pu se retrouver sans électricité et à l'arrêt pendant 6 mois", poursuit le directeur.
Le service des urgences assuré par la clinique Pauchet
La période estivale a été jugée la plus opportune par la direction de la polyclinique. "Chaque année, la semaine du 15 août, à tout casser, il y a 10 patients dans la clinique. Donc c'est vraiment la période où l'impact est moindre."
L'établissement s'est organisé avec la clinique Victor Pauchet, située à proximité, notamment pour assurer le fonctionnement du service des urgences. Les médecins de la clinique Pauchet assureront également le suivi des patients de ceux de la polyclinique de Picardie si besoin, précise Didier Dufermont.
Aucun patient ne sera transféré : "on va arrêter les interventions lourdes, et on se dirige de plus en plus vers de l'ambulatoire d'ici la fin du mois sachant que l'ambulatoire représente déjà à ce jour presque 80% de notre activité", précise le directeur.
Durant ces deux semaines de travaux, le personnel a, quant à lui, été contraint de prendre des vacances à dates fixes.