Municipales 2020 : ce qu'il faut retenir du débat entre 7 candidats à la mairie d'Amiens

Dans le cadre du 1er tour des municipales 2020, France 3 Picardie a organisé mercredi 11 mars un débat entre les candidats à la mairie d'Amiens. Sept des 8 prétendants ont défendu leurs programmes respectifs.

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Le 1er tour des élections municipales aura lieu le dimanche 15 mars prochain.

Mercredi 11 mars, France 3 Picardie, en collaboration avec France Bleu Picardie, a organisé un débat entre sept des huit têtes de liste engagées à Amiens :

  • Renaud Deschamps (Divers centre), liste Amiens au cœur;
  • Brigitte Fouré (UDI- alliés), liste Vivons AmiENSemble, maire sortante;
  • Pierre-Jean Jouve (RN), liste Rassemblement pour Amiens;
  • Cédric Maisse (DVG), liste Amiens insoumise;
  • Christophe Porquier (Divers écologiste), liste Amiens en couleurs;
  • Julien Pradat (Union de la gauche), liste Amiens c’est l’tien;
  • Fany Ruin (Divers centre), liste Une ambition pour Amiens.

► Retrouvez le débat dans son intégralité : 

Attractivité et emploi 

Pierre-Jean Jouve (RN) : "Nous voulons baisser les taxes sur les entreprises pour pouvoir embaucher plus de salariés."

Brigitte Fouré (UDI- alliés) : "L'attractivité économique est prioritaire. C'est le coeur d'un projet. Il faut d'abord être attractif pour les entreprises. Je n'augmenterai pas les impots dans le mandat à venir, parce que les entreprises ont besoin d'une sécurité en matière d'impôts pour pouvoir s'implanter. Il faut aussi avoir des infrastructures importantes qui arrivent à Amiens. Le TGV, on nous l'a promis pour 2025. Je ferai tout ce qui est nécessaire pour qu'il arrive vraiment en 2025. Il y a beaucoup à faire en matière de trains. La ligne entre Amiens et Paris est une catastrophe. Quand ils arrivent à l'heure, c'est une chance, il n'y a pas le wifi à l'intérieur. Et puis, il s'agit de s'appuyer sur des pépites dans des domaines importants comme la santé, les batteries du futur".

Julien Pradat (Union de la gauche) : "L'attractivité, c'est la qualité de vie d'une ville qui propose des bonnes écoles, des bons lycées, du sport pour tous, de l'activité culturelle, des arts. Si je me suis engagé, c'est parce que j'ai conscience de l'urgence avec laquelle il faut agir face aux menaces des conditions de vie. Les emplois sont une condition de l'attractivité d'un territoire. Des emplois dans la rénovation énergétique des bâtiments. C'est soutenir les filières émergentes écoresponsables. Par ex : le textile ; c'est notre histoire, c'est aussi notre avenir. On exporte du lin à travers le monde, il nous revient en habits biologiques. Parce qu'on n'a pas de filature. Ca passe aussi par l'agriculture urbaine (le maraîchage bio, la présence des animaux en ville)."

Fany Ruin (Divers centre) : "Le programme de Mme Ruin annonce 6000 créations d'emploi. Comment compte-t-elle y arriver ? "Je suis présidente de la Chambre de commerce. On a déjà commencé à amorcé les choses. Il faut accompagner les entreprises, en faisant venir des fonds d'investissement pour les aider à se développer. Il faut savoir 80% des métiers de demain (et demain, c'est dans 10 ans), n'existent pas aujorud'hui. Donc il faut absolument faire venir des entreprises sur les nouvelles technologies, sur l'environnement, sur tout ce qui est numérique, énergie. L'idée, c'est aussi de faire les mardis de l'emploi. Il y a des entrepreneurs qui recherchent des salariés et ils ne trouvent pas. Ce que nous proposons, c'est de mettre les personnes en face à face. Intensifier l'apprentissage et le parrainage avec les anciens."

Renaud Deschamps (Divers centre) : "Une ville attractive, c'est une ville où l'on trouve des emplois, on trouve de quoi travailler, vivre de son travail, où les commerces se portent bien, où l'on s'occupe des ses jeunes comme de ses séniors, et où un chef d'entreprise se demande si la municipalité s'occupe de cette vie. C'est une ville, où l'on circule bien (si on circule mal, on vit mal dans sa ville), où l'on stationne facilement, où les salariés ne perdent pas trop de temps pour se rendre à leur travail. Une ville, où les travaux sont bien gérés, où il y a de l'animation."

Christophe Porquier (Divers écologiste) : "C'est clair que ce n'est ni la mairie, ni la métropole qui crée directement les emplois. Mais par contre, il faut savoir, où l'on veut aller. Je propose qu'il n'y ait pas confusion et que le maire occupe la fonction de pdt de la métropole. Nous devons miser sur la transition écologique pour que des emplois se créent sur la métropole : il y a un vivier d'emplois dans le bâtiment, la rénovation énergétique de l'habitat, sur les services de mobilité. Les aménagements faits à Amiens n'avaient pas de sens. Et aujourd'hui on se retrouve avec une ville abîmée par des aménagements ratés en grande partie. IL faut un plan de déplacement plus global."

Cédric Maisse (DVG) : "On peut dire qu'il y a eu une perte d'attractivité. L'économie a été mal gérée depuis le début. 30% de l'eau part dans des fuites. Cette mairie n'a pas tenu compte des capacités de notre territoire. Créer de l'emploi, c'est créer une ville solidaire et non défiscaliser. L'attractivité, c'est empêcher les ménages de s'en aller. Nous proposons qu'une régie publique fasse en sorte que  les maisons qui sont abandonnées ou partagées par la spéculation immobilière soient rachetées pour permettre aux gens d'accéder à la propriété pour 70% et 30% en logements sociaux." 
 

TRAVAUX / TRANSPORTS / STATIONNEMENT

Brigitte Fouré (UDI- alliés) : "Je revendique les travaux. Il fallait faire passer la ville dans le 3e millénaire et cela supposait de gros travaux qui ont en effet perturbé la vie quotidienne des Amiénois. Et si on dit "priorité aux bus", Les bus Nemo fonctionnent bien. Il y a des choses à améliorer dans le réseau de proximité, mais les bus Nemo fonctionnent bien. Je vous rappelle qu'ils sont titalement électriques, que 3 lignes sur 4 sont électriques, ça n'existe nullepart ailleurs en Europe. On donne priorité au transport en commun sur les voitures. Aux périodes de pointe, la circulation est évidemment ralentie. Parce que nous faisons priorité aux bus et aux modes de transport doux (vélo, piétons etc). Je propose qu'à partir de 17h30, le stationnement en centre-ville soit gratuit de manière à ce que les personnes qui travaillent sur Amiens puissent venir chercher leurs courses en soirée. La gratuité des bus, c'est 7 millions d'euros en manque de recette et 3,5 millions d'euros de changement de TVA par an." 

Christophe Porquier (Divers écologiste) : "C'est pas possible d'avoir refait 132 millions de travaux en oubliant complètement sa place au vélo, par exemple, en 2020. c'est une erreur majeure. Le réseau de bus a été fait au chausse-pied et maintenant, on a que des mécontents. Il faut aujourd'hui aborder les choses avec un peu plus de cohérence et ça demande une politique d'investissement pour l'avenir : avoir un réseau de bus qui déserve tous les quartiers. Aujourd'hui certains quartiers sont très mal deservis par le bus. Il faut un réseau de pistes cyclables performant avec des voies sécurisées. Il faut des voies sécurisées pour les piétons. Il faut apaiser la vitesse dans les quartiers. La gratuité, c'est 60 millions d'euros sur un mandat pour avoir un réseau qui dysfonctionne. Parce qu'on se prive des capacités à investir pour l'améliorer et améliorer les autres modes de déplacements. Si on veut vraiment adapter la ville d'Amiens à l'ère de l'écologie et du changement climatique, ça a un coût. Si on veut rénover les équipements, travailler sur la mobilité, agir sur l'alimentation, il faut des investissements dans la ville d'Amiens. Et du coup, cet argent ne pourra pas être utilisé à de meilleures fins."

Julien Pradat (Union de la gauche) : "Les bus Nemo sont le signe d'un mandat mené avec une démocratie oubliée, qui a éloigné les habitants de leurs élus. Des vrais choix doivent associer tous les habitants. On ne peut pas avoir eu les gilets jaunes et faire comme s'il n'y avait pas une crise démocratique. Le bus, les vélos, c'est l'avenir. [La municipalité précédente] a mené des travaux importants, mais de manière incohérente. Nous sommes très favorables au réseau de chaleur. Mais ça n'a pas été à la hauteur des attentes. Il faut s'engager franchement sur la ville de demain. Il faut avoir des choix radicaux, c'est une vision du monde. On se donne deux ans pour améliorer de service. La fréquence, notamment sur les lignes secondaires. Et ensuite, il faut répondre à la crise sociale. Qui prend le bus ? Avant tout les classes populaires. On rendra le bus gratuit dès le début de mandat pour les moins de 26 ans, les plus de 60 ans non imposables, pour les personnes en situation de handicap et allocataires du RSA et ensuite on se donne deux ans pour atteindre la gratuité totale. On ne va pas nous laisser croire que dans une métropole aux 200 millions d'euros de budget annuel, on n'est pas capable de faire ces choix politiques. Nous voulons nous engager pour une ville en transition écologique, c'est à dire, une ville à long terme autonome, sur les transports, sur l'énergie, sur les emplois, sur son alimentation. Mme Fouré soutient Amazon et [le centre commercial] "Shopping promenade" formé de franchises qui sont en concurrence avec les commerces de proximité. Nous soutiendrons les commerces de proximité, sous soutiendrons le "produire, transformer et consommer" à Amiens : c'est ça notre projet."

Fany Ruin (Divers centre) : "Je souhaite proposer une alternative aux Amiénois et ne pas mettre en opposition les automobilistes, les cylclistes et les piétons comme les autres candidats. Nous mettrons le bus gratuit pour les moins de 25 ans sans augmentation du versement transport. Puis dans un second temps, pour les plus de 65 ans. Les moins de 25 ans prendront les bonnes habitudes, à 50 ans, c'est bien plus compliqué de changer les habitudes. Il manque de la cohérence, de vraies pistes cyclables sécurisées. Il faut des parkings à vélo. Quand vous habitez une Amiénoise, que vous avez cinq vélos à la maison, vous ne les mettez pas dans le conteneur à poubelles. Aujourd'hui je pense à tous les petits commerçants de centre-ville, de quartier, qui ont des difficultés dues notamment aux travaux. On propose de mettre en place des places de stationnement gratuites 30 minutes et une heure. Et un macaron de stationnement pour les professions médicales et de santé, comme les aide-soignantes, les auxiliaires de vie, les kiné, les médecins pour leur facilité la vie et qu'elles puissent stationner gratuitement. On se rend compte que les parkings souterrains sons occupés de 8 heures du matin jusqu'à 17 heures et ne le sont pas le soir, la nuit et le week-end. On propose un partenariat, une convention pour qu'ils soient mis au profit des résidents à un tarif modique."

Renaud Deschamps (Divers centre) : "La circulation des bus est confiée à au prestataire Keolis. Il faut lui laisser les mains libres pour mieux gérer ce réseau. Dans les six premiers mois du mandat, nous redonnerons la main à Keolis. Ils nous diront ce qui ne fonctionne pas et ce qu'il faudra remettre en place selon leurs préconisations de professionnels. Le stationnement : ne faisons pas payer la première heure."

Pierre-Jean Jouve (RN) : "Ils auraient dû faire les travaux quartier par quartier. S'il devait y en avoir de nouveaux, ce serait quartier par quartier, à l'écoute des habitants. Nous proposons à ce sujet, un réferendum d'initiative citoyenne. A bout de 7000 signatures sur un sujet local, il y aura un réferendum pour tout Amiens. Ca concerne pas spécialement les travaux, mais si on doit en faire de nouveaux, il faudrait être à l'écoute. On privilégiera la réorganisation du réseau du bus." Nouveaux travaux ? "C'est important que le bus soit gratuit, ça favoriserait l'emploi." Comment le financer ? En réduisant les grosses dépenses. Il ne faudra plus faire de dépenses comme la rénovation du musée de Picardie. Nous voulons avoir une gestion très stricte des dépenses. 46% de jeunes inscrits à Pôle emploi n'ont pas le permis de conduire. Avoir un réseau de bus gratuit leur permettra de se déplacer et d'avoir un emploi. Je suis scandalisé par les bus électriques Nemo : en réalité, ils sont extrêmement polluants, puisque la batterie à l'intérieur c'est du lithium qui provoque un désastre écologique, parfois en Chine, mais surtout en Afrique, où l'on exploite des enfants et où l'on rase des forêts entières."

Cédric Maisse (DVG) : "Depuis des années, nous luttons pour que les bus soient gratuits. On a constaté, sous les municipalités précédentes, uner augmentation régulière du prix des tickets de bus et de l'abonnement. Il y 5 à 6 millions d'euros à trouver. On peut augmenter le versement transport et comme les employeurs doivent la moitié de l'abonnement transport de leurs salariés, ils vont s'y retrouver. Il faut bien savoir, que 80% du fonctionnement sont financés par nos impôts. On pourrait presque dire que les Amiénois paient deux fois quand ils rentrent dans le bus. Le bus va permettre de répondre à une urgence climatique. On propose la gratuité du bus dès 2020. Il faut traiter les transports dans la globalité. On est loin de dire que la gratuité est la solution idéale. Mais ça va permettre d'utiliser moins la voiture et de permettre l'utilisation des pistes cyclables, car notre but est de faire des pistes cyclables. Il faut aussi développer les modes douc et faire en sorte chacun y trouve son compte. C'est-à-dire, développer une offre et ça partira de la gratuité des bus."


 

SECURITE

Pierre-Jean Jouve (RN) : "La sécurité est la première des libertés. C'est très important de se sentir en sécurité dans sa ville. Nous voulons augmenter les effectifs de la police municipale. Nous ferons un audit des finances de la ville pour voir de combien d'effectifs nous pouvons réellement augmenter la police municipale. 200 personnels est un objectif."

Renaud Deschamps (Divers centre) : "Les Amiénois nous disent qu'il est de plus en plus compliqué de se sentir en sécurité et d'avoir quelqu'un au téléphone quand on appelle la police municipale. La nuit, il n'y a que 3 ou 4 policiers municipaux pour une ville de 136 000 habitants. C'est inconcevable. Notre police municipale n'est pas attractive. On n'arrive pas à recruter. Quand on en recrute, ils s'en vont à Rivery. Il faut moderniser cette police municipale, la structurer, mettre plus de policiers sur le terrain, répartis dans les quartiers, mieux formés et mieux considérés par leur maire, sinon autant ne plus avoir de police municipale."

Christophe Porquier (Divers écologiste) : "Il faut renforcer les effectifs de la police municipale pour répondre à des problèmes d'incivilités qui polluent la vie des Amiénois : les dépôts sauvages, les problèmes de sécurité routière qui sont importants à Amiens et des problèmes de harcèlement de rue qui peuvent exister dans le quartier Saint-Leu le soir. Aujourd'hui, il y a 2 PM après 21 heures sur la soirée, c'est largement insuffisant. Il faut renforer ces effectifs pour être présent sur le terrain auprès des gens en prévention et pour aussi intervenir le cas échéant."

Julien Pradat (Union de la gauche) : "La sécurité c'est sérieux. Le maire doit travailler avec la police nationale, la préfète, le directeur départemental de la sécurité. C'est pas un thème qu'on agite comme ça dans une campagne, où on traite des faits divers de manière électoraliste. C'est recrééer une police de lien, c'est d'être sur le terrain, c'est de prendre des sanctions quand il le faut (quand les bars ne sont pas fermés à 1 heure du matin... il faut qu'ils soient fermés à 1 heure du matin). La sécurité est sociale et écologique."

Fany Ruin (Divers centre) : "La sécurité doit être la même quelque soit le quartier où l'on habite. Il faut développer la prévention aussi en milieu scolaire, renforcer la police de proximité, développer les patrouilles communes entre la police municipale et police nationale. Nous proposons également un PC mobile à Saint-Leu en fin de semaine, mais qui pourra se déplacer. Je suis pour le "Tu casses, tu répares" : je faciliterai les choses pour que les travaux d'intérêt général soient faits, notamment à la mairie."

CONCLUSION (chaque candidat a une minute pour parler électeurs)

Cédric Maisse (DVG) : "Nous proposons une ville vraiement solidaire, dédiée à la démocratie locale, qui n'a pas été respectée pendant tout ce mandat. Il faut faire en sorte que les Amiénois puissent construire avec les élus, que les élus n'imposent pas des projets sans donner d'informations de base. Il faut consulter les gens, faire en sorte que notre ville soit beaucoup plus fière d'elle-même : c'est ça qui fait aussi l'attractivité d'une ville. Faire en sorte que le centre-ville soir beaucoup plus animé, qu'il unifie tous les quartiers d'Amiens. Et ça passe par un réseau de transports efficace et gratuit."

Renaud Deschamps (Divers centre) : "Si les Amiénois décident de m'accorder leur scrutin, je serai maire et président de la mértopole, parce que ces deux fonctions sont en réalité la même. Je serai un maire qui va vite, car autour de cette table nous ne sommes que deux à connaître le fonctionnement très précis de la mairie : le maire sortant et moi qui a été adjoint au maire pendant six ans. Je serai un maire qui ne cumule pas les mandats, quand on est élu par les Amiénois, c'est pour s'occuper d'eux pendant six ans. Aucun de mes adjoints et moi-même ne pourront se présenter à aucune élection pour être conseiller régional ou autre chose. Je ne serai pas un maire qui fait des promesses et m'occuperai du quotidien des Amiénois. Je serai, comme toujours, un élu de terrain et un maire de terrain".

Julien Pradat (Union de la gauche) : "Je suis citoyen. Je me suis engagé dans cette aventure parce que j'ai conscience du virage qu'il faut faire face à l'urgence. J'ai rencontré une gauche, des citoyens qui ont consscience de ça, de cette priorité. Ils se sont unis à nous, nous ont fait confiance : moi pour la présidence de la métriopole, Evelyne Becker pour être à la mairie. J'ai une sensibilité écologiste et sociale pour mener un projet d'écologie populaire, parce qu'il faut préparer l'après, l'après Mme Fouré et M. Gest, l'après Macron. Nous voulons une ville qui predn soin, qui adoucit les relations, les déplacements, qui écoute et construit avec ses habitants, ne prend plus de décisions enfermée dans un bureau entre experts, une ville qui permet à tous de bien manger, se déplacer, d'avoir des loisirs. C'est possible de faire une ville de lien, Amiens sera une ville changera la monde."

Pierre-Jean Jouve (RN) : "Chers Amiénois, chères Amiénoises, dimanche aura lieu le premier tour des élections municipales dans la ville d'Emmanuel Macron. C'est l'occasion pour vous d'envoyer un message fort au président de la République, de sanctionner la politique de Macron, de sanctionner la politique de Mme Fouré sur l'insécurité, sur les transports, sur l'insalubrité. Face à leur mépris, faîtes le choix d'une équipe dynamique et renouvelée avec un projet clair pour Amiens. A Beaucaire, à Fréjus, à Hénin-Baumont, dans les villes qui sont gérées par le RN, nos maires diminuent les impôts, assurent votre sécurité et améliorent le cadre de vie. La gestion RN, ça marche. Je crois qu'Amiens mérite la même chose. Dimanche, contre Macron, contre Fouré, tous aux urnes."

Brigitte Fouré (UDI- alliés) : "Mon équipe et moi voulons d'Amiens une ville encore plus solidaire et encore plus innovante. Innovante dans le domaine économique, mais aussi dans le domaine de la jeunesse, dans le domaine de la culture. Tout ceci sans augmenter les impôts, car il faut être raisonnable et tenir les cordons de la bourse, comme on l'a fait : ce n'est pas un hasard, si Amiens a été classé la 6e ville la mieux gérée de France. Tout ceci en nous appuyant sur les habitants, car c'est extrêmement important que le shabitants participent à la vie civile et citoyenne. Ce n'est pas par hasard si le projet que je présente aux Amiénois a été construit avec eux : je veux m'appuyer sur les comités de quartier. Je veux développer une journée citoyenne, un budget participatif en direction des Amiénois."

Christophe Porquier (Divers écologiste) : "Beaucoup d'Amiénois se plaignent aujourd'hui de la situation à Amiens, nous demandent du changement. Ce que nous proposons avec "Amiens en couleurs", c'est d'avoir un projet travaillé depuis un an avec des propositions concrètes, une vision pour le territoire, avec des personnes qui ont une expérience d'association, de syndicalisme, de professionnels sur le terrain, moi-même j'ai déjà eu l'expérience d'un exécutif régional. Il faut des personnes qui ont déjà eu des responsabilités, qui ont la capacité à gouverner et c'est donc le vote utile pour pouvoir changer ce dimanche, pour avoir une vision écologique de ce territoire, solidaire et participative avec les habitants."

​​​​​​Bruno Paleni (LO), tête de la liste "Faire entendre les travailleurs"- intervention enregistrée : "Je conduis la liste Lutte ouvrière pour faire entendre le camp des travailleurs, composée de postières, d'agents d'entretien, de cheminots, de travailleurs en activité, au chômage ou à la retraite. Des travailleurs qui vivent avec la peur de ne pas pouvoir payer leurs factures à la fin du mois. Alors que c'est nous les travailleurs qui faisons fonctionner l'ensemble de la société, qui créont toutes les richesses, ces milliards ensuite accaparés par de grands actionnaires, des capitalistes, ces bourgeois, avec la complicité du gouvernement, ils nous mènent une véritable guerre. Bas salaires, précarité, licenciements, baisse des APL. Alors, dans la continuité des grèves contre la casse des retraites, il faut que nous travailleurs fassions entendre notre voix, celle de la colère, des luttes collectives. Il faut que nous construisions notre propre force : un parti des travailleurs. Dimanche, j'appelle tous les travailleurs à voter pour notre camp, la liste Lutte ouvrière pour faire entendre le camp des travailleurs."

 
©France 3 Hauts-de-France
 
Pour la Picardie, 2 autres débats sont encore prévus sur nos antennes le 18 mars, 2 débats qui seront choisis en fonction des résultats du 1er tour : présentation des candidats, décryptages et échanges entre les candidats aux municipales dans les grandes communes des deux territoires.

Au total, le réseau régional de France 3 vous propose près de 300 débats :


Les 15 et 22 mars, les soirées électorales en région dès 19h55

À l'occasion des deux tours de scrutin qui ont lieu les 15 et 22 mars, les deux soirées électorales organisées par France 3 débuteront dès 19h55 pour une première tranche régionale jusqu'à 21h, puis de 21h15 à 22h et enfin de 22h15 à 23h pour les tout derniers résultats. Et sur le site internet de France 3 Hauts-de-France, vous pourrez retrouver les résultats des communes qui vous intéressent, ainsi que les réactions des candidats et les analyses du vote.
 
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