VIDÉO. Montgolfiade Jules Verne à Amiens : "Voler, c’est un rêve d’enfant. À chaque fois, c’est une merveilleuse découverte de la région"

Du vendredi 25 au dimanche 27 août, matin et soir, 13 ballons s'envolent depuis le parc de la Hotoie, à Amiens. L'occasion de rencontrer des pilotes passionnés et, pour les plus chanceux, de faire leur baptême de montgolfière.

Dès 6h30, une quinzaine de pilotes, originaires des quatre coins de la France, s’activent pour donner vie à leurs géants des airs.

"18 mètres de haut, ta maison rentre dedans. C’est énorme", sourit Bertrand Roset, pilote de montgolfière. "On ne s’en rend pas compte car on est au milieu d’un très grand terrain mais c’est énorme."

Jeter un autre regard sur Amiens

Dans le cadre de la Montgolfiade Jules Verne, ce passionné doit composer avec un décollage en milieu urbain : "Il faut prendre de l’altitude tout de suite, pour être à 300 mètres au-dessus des maisons."

C’est un autre monde, très spécifique. Ce regard, calme, sans moteur, sans aller trop vite, il n’y a qu’en ballon qu’on peut le faire.

Bertrand Roset

Pilote de montgolfière

Depuis les airs, la vue est imprenable sur la Cathédrale d’Amiens, la Tour Perret ou les hortillonnages. "Voler, c’est un rêve d’enfant [...] À chaque fois, c’est une merveilleuse découverte de la région. Quand on vole, ça change complètement le regard qu’on peut avoir sur l’espace", poursuit-il.

Un vol d’environ 45 minutes

Plusieurs personnes ont profité de la Montgolfiade Jules Verne pour effectuer leurs premiers vols. "On se déplace avec l’air et on ne sent aucune perturbation, c’est calme, il y a juste le gaz qu’on entend de temps en temps", admire Jean-François Brement.

Ça fait bizarre, même peur au départ et, en fait, on se sent libres. C’est une bonne sensation, on a envie de refaire ça tous les matins !

Jean-François Brement

Passager

Un autre passager, appareil photo à la main, multiplie les clichés. "Être dans les airs, ne pas entendre le bruit des voitures… Je suis heureux, c’était un rêve d’enfant", témoigne-t-il, ému.

Pour pouvoir embarquer à bord, certains ont gagné leur place lors de concours. Pour la première fois, il était aussi possible d’acheter son vol sur un site internet, pour un coût d'environ 200 euros.

Au total, pour cette édition 2023, une centaine de personnes aura pu voler.

Avec Grégoire Alcalay / FTV