Interrompu depuis 2014, le défi Jules-Verne revient en 2019 sous le nom de "la Montgolfiade". L'escapade a débuté le 24 août à 7 h le matin au parc de la Hotoie d'Amiens, avant de gagner Picquigny dans la matinée. Nous avons embarqué avec Claude Bridier et Gilles de Crick, passionnés de ballons.
 

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Ce rituel, Claude le connaît sur le bout des doigts. Arrivé d'Orléans, Claude assemble sa montgolfière au parc de la Hotoie ce 24 août. À ses côtés, six autres équipages vont s'envoler alors que le soleil est à peine levé. Cette Montgolfiade d'Amiens, c'est le retour du défi Jules-Verne qui n'avait pas eu lieu depuis 4 ans. Pour Claude, c'est un plaisir, "c'est retrouver les aérostiers, les gens avec qui on fait d'autres meetings, être aussi le premier à relever cette nouveauté, ce nouveau défi Jules-Verne" confie-t-il.

Après avoir préparé la nacelle et déplié le ballon, il faut le gonfler avant de le chauffer. La montgolfière est bientôt prête à s'envoler, et le Loirétain entame un voyage au centre du ballon pour les dernières vérifications. "Alors là, je fais ma visite de routine pour voir si tout va bien, s'il n'y a pas de trou, si les coutures n'ont pas lâché, si toutes les cordes sont bien arrimées," explique Claude.

 

Et il est temps de quitter la terre. Ce n'est pas Cinq semaines en ballon, mais plus d'une heure de vol qui l'attend, avec à la clé une vue époustouflante sur la capitale picarde, à (tout de même moins de) 20 000 lieues dans les airs. Puis, direction la vallée de la Somme.
 

Le silence et la contemplation

"On a un vol exceptionnel là, jubile Claude. La météo est formidable, on va pouvoir atterrir sans être secoué grâce à l'absence de vent. Ici c'est navigable, on peut aller à droite ou à gauche, ce sont de très bonnes conditions. C'est grandiose, c'est du bonheur," ajoute cet amoureux d'aéronefs, de silence et de contemplation.

"C'est une activité qu'il faut partager entre passionnés, constate Anne de Crick, restée à terre pendant que son mari, directeur du meeting, est perché dans son ballon. Si y en a un qui traîne des pieds, ça ne peut pas marcher. On forme une équipe : lui en l'air, moi au sol, et on essaie de toujours partir à deux." Le couple, qui est parti survoler un moi l'Amazonie péruvienne, prévoit de partir dans les cieux de Madagascar l'année prochaine.

La fin du voyage approche. Le ballon atterrit tout en douceur dans une pâture à Picquigny, à une dizaine de kilomètres de là. Le soir-même, des illuminations et un gonflage nocturne se tiennent à la Hotoie à 22 heures, et les animations se poursuivent le dimanche au même endroit.
 

Notre reportage à Amiens et Picquigny (Somme)


 
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