L'aciérie de Saint-Saulve dans le Nord, qui compte 281 employés, est menacée de disparition depuis la liquidation judiciaire en février de son principal actionnaire, Asco Industries. La justice lui a accordé mercredi un sursis de deux semaines. Altifort, basé à Ham a fait une offre de reprise.
Les 281 employés de l’aciérie Ascoval de Saint-Saulve dont les emplois sont menacés occupent le site de leur actionnaire près de Maubeuge ce vendredi 26 octobre. Une réunion est prévue ce jour avec le gouvernement à Bercy.
Le groupe franco-belge Altifort, basé dans la Somme, a fait une "offre ferme" de reprise, s'engageant à maintenir l'ensemble des emplois et en créer 133 nouveaux.
Toutefois, il demande au sidérurgiste français Vallourec, principal client et premier actionnaire, de maintenir pendant un an et demi son niveau actuel de commandes. Or, Vallourec, spécialiste des tubes en acier sans soudures et dont l'État est actionnaire à 17%, a refusé en début de semaine cette demande, qu'il juge "contraire
à la préservation (de ses) intérêts", suscitant la colère des syndicats et des élus locaux, dont le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand, fortement mobilisé sur ce dossier.
Invité du 19/20 du 24 octobre dernier, le président de la région des Hauts-de-France, réaffirme son soutien aux salariés l'aciérie de Saint-Saulve dans le Nord.
Je ne me battrais pas si il n'y avait pas d'issue. Si la Région met 12 millions d'euros, c'est parce que nous y croyons ! Nous ne sommes pas la Région la plus riche mais notre richesse c'est le travail, c'est l'industrie, ce sont les femmes et les hommes d'#Ascoval. pic.twitter.com/Fz7mAUwRIo
— Xavier Bertrand (@xavierbertrand) 24 octobre 2018