Quatre garages cambriolés en une nuit et un garagiste agressé : "les images me reviennent souvent, mais ça aurait pu être bien pire"

Dans la nuit du 3 au 4 janvier, une série de cambriolages a eu lieu dans des garages de la Somme. L'un des commerçants qui vivait au-dessus de sa concession a été roué de coups.

Mercredi 3 janvier, quatre garages de la Somme ont été vandalisés. Les voleurs ont emporté plusieurs voitures, mais aussi les clés des voitures restantes. Stéphane Sangnier, garagiste à Talmas, s'est trouvé nez à nez avec eux : "Cette nuit-là, ils étaient une demi-heure avant chez un de mes collègues à Doullens et après moi ils ont été dans une concession Mercedes Amiens-Rivery et après chez un autre, à la concession Renault à Poix-de-Picardie."

"Le portail était tordu à 90 degrés" 

C'est un mode opératoire rodé qui a permis à ces hommes d'enchaîner les cambriolages. Munis de cagoules et vêtus de noir, ils ont défoncé les entrées des garages avec de gros véhicules comme le montre la caméra de surveillance du garage Renault de Poix de Picardie. Les volets roulants de la partie réparation ont cédé, mais les lourds portails d'entrée aussi, comme le déplore Stéphane Sangnier "Le portail était tordu à 90 degrés. Je n'aurais jamais cru qu'il puisse céder", se désole-t-il. Le mur qui tenait le portail est lui-même endommagé. 

Ces cambriolages semblent d'autant plus étranges que les voitures ont toutes retrouvées rapidement. "J'ai deux véhicules qui ont été volés. On en a retrouvé un sur la rocade nord d'Amiens, et un autre à 5 km d'ici.", raconte Stéphane Sangnier. Certaines ont même été retrouvées plus vite. L'une de celles qui ont été dérobées à Poix-de-Picardie, a été retrouvée le jour même. 

Un braquage violent 

Au-delà du matériel, c'est d'un préjudice moral que souffre le garagiste. Alors que les gendarmes quittaient son logement, les auteurs du braquage sont revenus dans son garage pour récupérer une voiture qu'ils n'avaient pas pu prendre, et l'ont roué de coups. "Les images me reviennent souvent, mais ça aurait pu être bien pire. Mon visage va beaucoup mieux, mais il me reste encore des douleurs dans le dos", décrit-il. Stéphane Sangnier craint toujours le pire : "Ils pourraient toujours revenir. Après tout, ils sont venus deux fois dans la même nuit.

Il se rassure : "La gendarmerie est en pleine investigation. Je pense qu'ils ont ciblé les personnes et qu'ils attendent le moment propice pour les interpeller parce qu'ils sévissent partout, même dans d'autres départements.

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