Cent quatre-vingt onze coureurs ont pris sous la pluie le départ de la cinquième étape du Tour de France, à 13h01 (11h01 GMT) mercredi à Arras pour 189,5 km kilomètres de course en direction d'Amiens.
L'arrivée est estimée vers 17h18 (15h18 GMT, prévision à 44 km/h). Vainqueur la veille à Cambrai, l'Allemand Tony Martin porte le maillot jaune. Le coureur de l'équipe Quick Step possède un avantage de 12 secondes sur le Britannique Chris Froome, 2e.C'est surtout l'équipier de Martin, le Britannique Mark Cavendish, qui est attendu dans la dernière ligne droite (480 m) à Amiens. Cette 5e étape est effectivement favorable aux sprinteurs.
Dans ce contexte, les favoris, outre Cavendish, sont les Allemands André Greipel (déjà vainqueur dimanche en Zélande) et John Degenkolb ou le Slovaque Peter Sagan.
Arnaud Démare et Bryan Coquard défendront les chances françaises (Nacer Bouhanni ayant abandonné). Dans la grande plaine de Picardie, la route ne comporte aucune côte répertoriée. En revanche, elle multiplie les changements de cap qui pourraient provoquer des cassures si le vent devait se lever.
Cette étape disputée dans le nord-ouest de la France a une dimension historique. Un siècle plus tard, le Tour rend en effet hommage aux combattants de la guerre de 1914-1918.
La course passe devant la Nécropole nationale de Notre-Dame-de-Lorette (Km 14,5) et l'Historial de la Grande Guerre à la sortie de Péronne (Km 99,5). Mais aussi devant le mémorial ou le cimetière de guerre d'autres pays qui ont payé leur engagement dans le terrible premier conflit mondial (Canada, Grande-Bretagne, Afrique du Sud, Australie).