Vandamme (LOSC) : "Il fallait qu’ici ce soit moins Fort-Knox, qu'on soit plus proche des gens"

Écrit par f3nord

Publié le 03/08/2015 à 12h01 Mis à jour le 11/06/2020 à 04h37

Jean-Michel Vandamme, le directeur général adjoint du LOSC, explique la volonté du LOSC de s'ouvrir à des nouvelles choses et de rapprocher des gens.

Jean-Michel Vandamme a expliqué la volonté d'ouverture du LOSC dans un entretien accordé à la Voix du Nord. Ce changement est dû au président du club, Michel Seydoux, "qui a décidé de s'ouvrir à de nouvelles choses ou à des choses qui étaient fermées auparavant : les entraînements, une approche différente au niveau des médias, des stages pour les enfants, une équipe féminine. C’est une petite révolution" indique le directeur général adjoint de Lille.

"On a tiré des enseignements de ce qui a été bien fait ou pas bien fait"

Alors que la communication du club nordiste était verrouillée il y a encore quelques mois, le LOSC tente de se rapprocher de gens. "Il fallait qu’ici, ce soit moins Fort-Knox, sans tomber dans l’effet inverse non plus. Notre organisation et notre rigueur existent toujours. En revanche, il y a un souci de vraiment être plus proches des gens. On en a tiré des enseignements de ce qui avait été bien fait et de tout ce qui avait été moins bien fait depuis six mois : ça va du plan sportif, au financier, au juridique, à la stratégie de communication", explique Jean-Michel Vandamme.

"Ne pas oublier que le football est un spectacle

Sur le plan sportif, le directeur général adjoint du LOSC a réaffirmé que le club avait pris un nouveau virage en optant pour projet basé sur de jeunes joueurs. "Il y a six, lorsqu'on a décidé de recruter Sofiane Boufal, le président (Michel Seydoux) a décidé d'un seul coup : ‘’On passe à autre chose : je vais recruter des espoirs et on va faire un projet ensemble’’. Il avait pris une décision radicale par rapport à une situation économique. Tout a changé à partir de ce moment-là. L’idée, c’est aussi de ne pas oublier que le foot est un spectacle. Pour que les gens qui nous supportent, qui paient pour venir, soient contents. Qu’ils se disent : ‘’On ne va peut-être pas gagner, mais on ne va pas s’emmerder, parce qu’ils vont se bouger le cul, être audacieux".

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