VIDÉO. Grève du 5 décembre : enseignante, cheminot, aide-soignant... pourquoi se mobilisent-ils ?

De nombreuses professions sont attachées au régime spéciaux des retraites, que le gouvernement souhaite supprimer, et craignent de lourdes pertes au moment de leur départ en retraite.

Laurie Rohart

Professeure de lettres classiques à Grande-Synthe

"Actuellement je gagne 2000 euros net. Avec le système actuel, j'aurais dû gagner 2600 euros de pension quand je serai en retraite. Avec le système à point je gagnerai 1700 euro, net.

Tous les enseignants gagneront de 30 à 40% de moins sur leur retraite, et donc ça nous semble être un système profondément injuste qu'il faut combattre
."

 

 

Maxime Lenfant

Contrôleur de train à Douai

"Pour un cheminot, c'est dans les environs de 600 euros de perte par mois. À la base, quand je suis rentré à la SNCF, c'était retraite à 55 ans pour les cheminots sédentaires, et 50 ans pour les conducteus.

On me dit que je vais devoir partir à la retraite à 62-64 ans, avec en plus une perte de ce que j'aurais dû avoir si rien n'avait bougé, donc ça la fout mal
."

 

Benjamin Lemaire

Aide-soignant à Calais

"Mon salaire actuellement est de 1500 euros net. À l'heure actuelle, on peut avoir un départ en retraite à 57 ans, ce qui ne sera plus possible avec la réforme Macron car la pénibilité pour l'instant n'est pas reconnue.

Pour nous, en tant qu'aide-soignants, c'est le flou artistique. On ne sait pas où on va aller au niveau de la retraite et on aura certainement aussi une baisse de notre pension de retraite
."

 
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