Plusieurs marches ont été organisées à la veille de la présentation du projet de réforme des retraites en Conseil des ministres.
La "retraite aux flambeaux" a bien eu lieu, à Lille, jeudi soir où l'arrêté pris par la préfecture du Nord pour interdire "l'utilisation des artifices de divertissement et d'objets enflammés" a conduit les manifestants (entre 1100 et 3000) à s'adapter : briquets, LED, bougies...
La CGT avait d'ailleurs assuré ne pas avoir été mise au courant par de cette interdiction (ce que conteste la préfecture). "Ce soir, on a aucun avis préfectoral interdisant la retraite aux flambeaux" indique un syndicaliste sur place, pour qui le flambeau est "avant tout le symbole de la manifestation".
C'est "montrer qu'on est présents, qu'on tient, et que pour nous, il est pas question que la réforme des retraites passe en l'état", précise-t-il, tandis que les manifestants marchent sur fond de musique de Star Wars.
De vrais flambeaux à Dunkerque aussi
D'autres manifestations se sont tenues à Lens, Hazebrouck ou Cambrai, où il n'y a en revanche pas eu d'interdiction des flambeaux.
Là, de nombreux enseignants étaient également mobilisés. "Au-delà du mouvement contre la réforme des retraites, il y a également une grosse souffrance dans l'Éducation nationale" souligne une enseignante.
"Partout on souffre du manque de moyens, partout on souffre de réformes qui se succèdent mais qui ne prennent jamais en compte nos difficultés et les difficultés des élèves. Et en ce moment, ce qui cristallise les choses, c'est la réforme du baccalauréat.