VIDEO. Une cagnotte pour sauver une école maternelle incendiée durant les émeutes

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Une cagnotte pour sauver une école maternelle incendiée durant les émeutes
VIDEO. Une cagnotte pour sauver une école maternelle incendiée durant les émeutes - reportage de Farid Benbekaï et Olivier Badin ©France 3 PIDF

La solidarité s'organise à Dammarie-les-Lys où, pendant les émeutes, une école maternelle a été incendiée. A cinq semaines de la rentrée scolaire, tout un quartier se mobilise pour acheter des fournitures et réparer tout ce qui peut l'être.

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En Seine-et-Marne, la municipalité de Dammarie-lès-Lys a lancé les travaux de l'école Charles Perrault avant même la prise en charge par les assureurs. Plaquistes, peintres, électriciens, tous sur un chantier de 600m2 qu'il faut remettre en état suite à l'incendie. "Avec la température, tout ce qui était en partie haute a pris la fumée, tout a commencé à fondre donc là on est sur un chantier qui est très contraint dans les durées mais une réfection totale de l'école" résume David le Mistre, chef du service patrimoine bâti de la commune.

Beaucoup reste à faire avant de pouvoir rouvrir l'école à une centaine d'élèves et leurs enseignants sans compter les fournitures et les meubles qu'il faudra racheter. Face à l'urgence, la solidarité prend le pas. Commerçants et libraires offrent des livres, une cagnotte pour l'achat de fournitures a été ouverte mais ce qui inquiète le plus, c'est un éventuel retard du chantier. "Si l'école n'est pas sur pied en septembre, nos enfants devront aller dans d'autres écoles, ils seront redispatchés. Pour les parents véhiculés, ce seront des écoles plus éloignées" s'inquiète Justine Gomy, parent d'élève de l'école Charles Perrault.

Un chantier pour les enfants

En attendant, des dizaines d'artisans s'activent du matin au soir, certains ont même revu leurs plannings d'été et renoncé aux vacances. Nombreux sont ceux pour qui la maternelle est devenue une priorité : "honnêtement, on a tous des enfants, on a tous des neveux et nièces (...). Il y a le côté professionnel, il y a surtout le côté un peu personnel qui me touche" témoigne Cem Gungor, un chauffagiste du chantier.

D'un montant de 300 000 euros, remboursés par les assurances, quatre classes flambant neuves doivent accueillir les élèves. Il reste cinq semaines pour finir le chantier avant la rentrée. 

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