50 ans après le "Golden Globe challenge", la première véritable course autour du monde en solitaire, la "Golden globe Race" partira de Vendée le 1er juillet 2018. Le Vannetais Loïc Lepage fait partie des Français qui s'engageront dans ce défi.
La "Golden Globe race", c'est un peu un Vendée Globe mais sans instrument moderne de navigation.
Une course mythique autour du monde et en solitaire à laquelle une vingtaine de marins a déja décidé de participer. Parmi eux, un Breton : le Vannetais Loïc Lepage.
Pour prendre part à l'épreuve, il a déniché un bateau dans un chantier naval de Vannes. Un Nicholson de 32 pieds construit en 1976 qui a hérité du nom "Laaland". Il a été entièrement restauré et aménagé par Loïc Lepage pour la course.
"J'ai conçu l'aménagement intérieur pour avoir de quoi stocker 8 à 9 mois de nourriture. J'ai aussi agrandi et surélevé les couchettes" explique l'ancien instituteur qui compte plus de 20 000 miles à son actif, notamment en ayant navigué en solitaire sur trois courses Trans-Gascogne et quatre traversées de l’Atlantique.
Les préparatifs du bateau auront coûté 50 000 euros au Vannetais. "J'avais un petit capital qui m'a permis d'acheter le bateau et le préparer pour la prochaine qualification. J'ai quand même lancé une petite campagne de crowdfunding pour solder l'inscription, l'achat d'un radeau de survie et d'une voile supplémentaire" détaille le sexagénaire.
Durant la "Golden Globe race" chaque concurrent devra naviguer à l'ancienne avec seulement un sextant et des cartes en papier.
Des conditions de navigation quasi identiques à celles des neuf marins qui en 1968 avaient pris le départ de ce premier tour du monde en solitaire et sans escale.
Loïc doit désormais parcourir les 2 000 miles nautiques pour se qualifier avant le grand départ prévu en juin 2018. En 1968, seul Robin Knox Johnston avait passé la ligne d'arrivée après 313 jours de mer. 50 ans plus tard, les 30 concurrents engagés feront-ils mieux ? Réponse au printemps 2019.