L'UMP annonce que Fatima Allaoui n'est plus secrétaire nationale. La conseillère régionale de Béziers a reconnu avoir adhéré au Siel un parti d'extrême droite il y a un mois. Sa désignation au sein de l'UMP remontait à vendredi.
L'UMP a démis de ses fonctions une secrétaire nationale, Fatima Allaoui, car celle-ci était également adhérente depuis un mois d'un petit parti d'extrême droite allié au FN, le Siel, a indiqué le parti lundi dans un communiqué."Mme Allaoui, conseillère régionale UMP de Languedoc-Roussillon (...) a admis avoir adhéré il y a un mois, à un parti d'extrême droite. Dans ces
conditions, sa responsabilité de secrétaire nationale lui est retirée", indique l'UMP dans son communiqué.
Lors du point presse hebdomadaire de l'UMP lundi matin, les porte-parole du parti Sébastien Huyghe et Isabelle Le Callennec ont précisé: "Une enquête est en cours". "Nicolas Sarkozy lui-même a été très clair" samedi matin: pas d'alliance avec le FN et "fermeté totale à l'égard de quiconque dans nos rangs auraient cette idée", a réaffirmé NKM.
Mme Allaoui n'a pu être jointe par l'AFP. A Libération, elle expliquait avoir "fait une crise d'adolescence politique". Elle aurait "demandé leur soutien" au
Siel "par désespoir de cause et pour augmenter (ses) chances d'être élue", rapporte Libération.
"Elle a adhéré il y a 30 jours par internet", a précisé à l'AFP le président du Siel, Karim Ouchikh.
D'après lui, elle avait rejoint le Siel à la suite "de divergences de fond" avec l'UMP mais aussi "localement à des déboires pour être investie aux départementales".
"Cette prise de guerre que nous étions flattés d'avoir obtenue était sur la table de Marine Le Pen pour une négociation avec Robert Ménard" en vue d'une investiture à Béziers pour les élections départementales à laquelle le maire de l'Hérault s'était pour l'instant opposé.