Depuis le 27 avril et un éboulement survenu sur la commune d’Alleyras, en Auvergne, un car remplace le train cévenol sur une partie de la ligne Clermont-Ferrand/Nîmes. Mais depuis dimanche dernier, deux autocars remplacent le train sur toute la ligne, au grand dam des usagers.
La continuité n’est plus assurée sur la ligne Clermont-Ferrand/Nîmes, celle du train cévenol, depuis le 27 avril dernier et un éboulement survenu sur la commune d’Alleyras, en Auvergne.
Pendant 5 mois, des cars de substitution ont permis aux voyageurs de continuer à prendre cette ligne de train en évitant la partie interrompue par le glissement de terrain. Le train, lui, continuait ses voyages sur la partie intacte du réseau.
Mais depuis dimanche dernier, deux cars remplacent le train sur toute la ligne de Clermont à Nîmes, et ce, jusqu’à la fin des travaux sur la voie, espérée pour la mi-décembre. Le temps de trajet est considérablement allongé pour les usagers qui doivent prendre le car plus tôt, pour arriver à destination plus tard.
A. Grellier et Y. Le Teurnier
Des trains pas rentables
Chaque année, l’Etat verse une enveloppe à la SNCF pour assumer le coût de ces lignes qui ne sont pas rentables car le Cévenol est un train d'équilibre territorial.
Le gouvernement doit redéfinir la carte de ces trains d’équilibre du territoire d’ici la fin de l’année.