Apathie de l´électorat. Vigueur du Front National. Multiplication des listes à gauche. Leadership contesté aux Républicains. La prochaine élection de décembre est une équation avec de nombreuses inconnues.
La séquence électorale qui s´ouvre est faite d´incertitudes. Un nouveau territoire électoral, des candidats á la notoriété insuffisante et une abstention qui promet d´être importante.
La candidate socialiste Carole Delga a débuté sa campagne relativement tôt. Mais, les querelles autour des places et la montée des enchères orchestrée par le PRG ont rendu illisible le projet de la gauche gouvernementale. La création éventuelle d´un président délégué a compliqué la tâche quant à la consistance du programme. La multiplication des listes á gauche propose une balkanisation de l´offre préjudiciable pour des dynamiques du 1er tour. L´union des Verts et du PCF, dans une optique espagnole á la Podemos, ainsi que la présence de Philippe Saurel, le maire de Montpellier, á la campagne anti-partis laissent apparaître un camp fissuré.
A droite, le leadership de Domnique Reynié est contesté en interne et l´union avec l´UDI ouvre parfois des conflits latents à l´image du Gard. Enfin de compte, le seul bénéficaire de cette pré-campagne est le FN. Le mouvement de Marine Le Pen guette, attend...d´autant que Lousi Aliot avec sa visibilité médiatique a un bon taux de notoriété.
Bref, un scénario incertain même si culturellement, l´addition de ces deux terres laisseraient á penser à une victoire de la gauche. Mais, rien n´est fait, les divisions font rarement des multiplications.