Visite du président François Hollande en Lorraine - Florange

France 3 Lorraine vous a fait vivre jeudi 26 septembre 2013 le retour du Président de la République en Lorraine, 18 mois après sa venue à Florange comme candidat socialiste. Première étape : Florange.

Jeudi 26 septembre 2013, première visite présidentielle en Lorraine du président de la République François Hollande depuis son élection.​

Première étape : Florange


 

11h40 : "Je crois à la sidérurgie dans la Lorraine, je reviendrai chaque année à Florange"

Après plus de deux heures d'un réunion "franche" avec les syndicalistes, le président de la République s'est exprimé sur une estrade préparée à l'intérieur des Grands Bureaux de Florange. Il a annoncé la création d'une plateforme publique de recherche et développement industriels pour la sidérurgie Lorraine.
 

 

"Publique pour garantir l'indépendance de la sidérurgie française et permettre de maintenir le savoir-faire." François Hollande, président de la République.

Financé par l'Etat à hauteur de 20 millions d'euros et implanté à Florange, Ce centre de recherche est destiné à "assurer l'acier de demain" et sera supervisé par deux instances : un comité de pilotage "auquel participeront des industriels lorrains, français et internationaux" et une association des partenaires sociaux. Le financement pourra monter jusqu'à 50 millions d'euros dès que des projets concrets seront portés par des industriels.

"Je reviendrai chaque année à Florange pour veiller au respect de ces engagements et voir leur avancée." François Hollande, président de la République.


Le chef de l'Etat s'est ensuite rendu sur le site ArcelorMittal Florange de Sainte-Agathe où est implantée la filière froide pour une visite et un échange informel avec les salariés.

Le cortège a quitté Florange à 12h40.


11h20 : Fin de la réunion

"Il en a pris pour son grade mais il s'y attendait. Ça a été un entretien ferme, franc, honnête. Il assume tout et ne renie rien. Il nous a expliqué pourquoi il n'a pas fait le choix de la nationalisation provisoire. le risque était trop grand." Edouard Martin, CFDT.

 

"On s'attendait à son discours mais nous on demande une autre orientation industrielle. Ça a été tendu. on lui a dit ce qu'on pensait de l'incohérence entre son discours sur la camionnette et son discours comme président. Aujourd'hui il n'y a aucune garantie sur Florange. Une plateforme de recherche publique c'est bien mais il faudrait qu'elle soit liée à nos outils de production, à nos hauts-fourneaux comme à la filière froide. Ce n'est pas le cas. on est déçus." Yves Fabbri, CGT

10h45 : 20 millions d'euros pour un centre de recherche publique sur la sidérurgie

L'information circulait de bouche à oreille depuis l'arrivée du président à Florange. Elle a été confirmée à demi-mots par une source élyséenne durant la table ronde avec les syndicats. Ce centre de recherche publique sur la sidérurgie serait doté de 20 millions d'euros, un dotation abondable par la suite, en 2014 ou plus tard, à 50 millions d'euros. Adossé au départ au centre de recherche d'ArcelorMittal à Maizières-lès-Metz, ce centre serait à terme localisé dans la vallée de la Fensch, sans doute à Florange. Un prototype d'aciérie électrique pourrait également à terme y être développé.

10h30 : la réunion dure, elle est apaisée

Selon les différents témoignages recueillis par SMS et sur Twitter et diffusés par les deux parties en présence, la réunion est à la fois "calme" et "franche". Elle réunit le président de la République François Hollande, le secrétaire général de l'Elysée et ancien préfet de la Lorraine Pierre-René Lemas, le conseiller social de l'Elysée, Aurélie Filippetti la ministre de la Culture et 16 syndicalistes, quatre par organisation syndicale.

"Ca va bien." source syndicale.

"Chacun se livre, c'est important." Source Elysée.


 





 

 

 

9h30 : début de la rencontre entre François Hollande et les syndicats​

Cette réunion (voir la carte) est prévue pour durer une heure entre le président de la République et 16 syndicalistes, un par organisation. Un tête à tête "d'homme à hommes" selon les termes des syndicats avant la rencontre pour se dire clairement les choses en face".

 "Il ne peut pas venir que pour serrer des mains s'il veut être crédible. Nous on attend beaucoup de lui mais les gens dans l'usine n'attendent plus rien de sa part." Edouard Martin, CFDT.



9h05 : arrivée du président de la République

Sous de​ très nombreux sifflets, et la pluie, le cortège présidentiel est arrivé vers 9h05 devant les grands bureaux d'ArcelorMittal à Florange. Le président de la République, seul, a rapidement salué les élus avant de s'engouffrer dans le bâtiment pour une rencontre, annoncée courte, avec la direction locale du site industriel de Florange.

François Hollande n'est accompagné aujourd'hui que d'un seul membre du gouvernement, la mosellane Aurélie Filippetti, ministre de la culture. Arnaud Montebourg qui avait soutenu l'action de l'intersyndicale, a été délibérément écarté de ce retour en Lorraine de François Hollande qui montre ainsi qu'il reprend clairement la main sur le dossier de la sidérurgie en mettant l'accent sur son avenir dans la région. Raison également pour laquelle aucune image des hauts-fourneaux de la filière chaude abandonnée ne doit être associée au chef de l'Etat pour cette visite en forme d'opération de communication.

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Une forte attente avant l'arrivée

"Salariés, élus et syndicalistes s'expriment ce matin sur les différentes chaînes d'informations et autres médias.

Il n'a rien promis qui ne serait tenu. Il ne viendrait pas les mains vides." Philippe Tarillon, PS, maire de Florange.

"Sur le centre de recherche, si c'est vrai, ce peut-être une bonne idée car Mittal est propriétaire des brevets, ce que l'on a toujours mis en avant au moment des négociations avant la fin de la ,filière chaude. Si l'on peut faire des aciers demain sans les brevets de Mittal grâce à ce centre de recherche ce serait une bonne idée. Mais la question c'est quel sera le capital de ce centre de recherche ?" Edouard Martin, CFDT ArcelorMittal Florange.

 


Un Centre de recherche sur la sidérurgie ?

C'est l'annonce faite par Europe 1 : François Hollande viendrait à Florange avec dans sa poche la création d'un centre de recherche sur la sidérurgie.


Une visite attendue depuis plus d'un an

Une visite en trois points (Florange, Metz et Pompey : voyez le programme en détail) particulièrement attendue par les salariés et syndicalistes d'Arcelor Mittal qu'il avait rencontré alors qu'il était candidat le 24 février 2012. Il avait alors annoncé un projet de loi permettant la reprise d'une entreprise "bénéficiaire" menacée de fermeture. Cette "loi Florange" est depuis peu débattue à l'Assemblée Nationale, vidée de son sens et trop tard pour le site de Florange (une loi n'est que très rarement rétro-active). 

Quelques rappels en image :



Des syndicats sceptiques, FO refuse la rencontre​

Si les syndicats mobilisés pendant les 18 mois de lutte ont pour la plupart accepté de rencontrer à huis-clos le Chef de l'Etat, Force Ouvrière, auteur de la stèle aux "promesses non tenues" de François Hollande, retirée par le maire d'Hayange, vendue puis revendue sur internet a décidé de ne pas participer à cette rencontre du 26 septembre. 

 

Le programme prévisionnel de la visite
  • 09h00 : arrivée sur le site Grands-Bureaux de Florange (Moselle)
  • 09h05 : rencontres avec la direction puis les organisations syndicales d’ArcelorMittal
  • 10h35 : visite du site Sainte-Agathe (filière froide) à Florange
  • 12h00 : table ronde sur le "Pacte Lorraine" à la préfecture de Région à Metz
  • 15h05 : visite de l’entreprise Crown Bevcan à Pompey (Meurthe-et-Moselle)
  • 15h35 : échange avec des acteurs économiques de Meurthe-et-Moselle
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